Villagers

 

Ce papier pourrait s’intituler ‘Lisa chez les Villagers’… Il faut dire que j’ai été entraînée là par une de mes amies qui est fan absolue quand on en vient à parler des petits irlandais. Le premier album m’avait fait dresser l’oreille et j’avais apprécié l’écoute pendant quelques semaines…mais pas jusqu’à les voir en concert (faut pas pousser les dinosaures dans les fosses, non plus). Du coup, j’ai eu, un peu, l’impression d’être l’étrangère pendant tout le concert. Les Villagers, donc, se produisait à la Maroquinerie, petite salle sympathique, enterrée et un peu dans le style arène (oui, enfin, style…) avec deux marches en béton plongeant sur une petite fosse.

Après l’excellent BECOMING A JACKAL, Villagers qui a sorti AWAYLAND en début d'année, possède ce charmant côté irréel et surréaliste qui sied parfaitement à son chanteur et leader, Conor O’Brien. Il faut le voir s’avancer sur scène, ce petit bonhomme qui en impose tout au long du concert. Parce que de prime abord, on lui dirait bien d’aller ranger sa chambre à ce gamin avec sa charmante bouille et son air enfantin, mais avec sa voix d’ange et son charisme indéniable, on reste tranquillement à écouter en le dévorant des yeux (oui, quoi ?).

Porté par ce son indie folk, un bassiste inspiré, des textes bien ciselés, une voix joliment angélique et une diction à la hauteur de ses mots, Conor O’Brien mène ses Villagers de main de maître. Le public était quasiment conquis d’avance et tous les âges étaient représentés… de quinze à soixante ans (bon, je n’ai pas demandé les papiers d’identité du couple à dix mètres, non plus, mais ils frôlaient largement les soixante !). Je pourrais continuer mes compliments sur dix pages (peut-être neuf en fait…) mais autant laisser ces petits gars hyper sympas vous prouver qu’ils sont juste excellents en concert.

 

 

A noter qu’à l’issue du concert (et quand je dis "issue", c’est style sept minutes chrono après la sortie de scène !), ils prennent la peine de venir s’assoir derrière une petite table pour parler avec les fans et signer leurs merchandisings sans se départir de leurs sourires radieux. C’est assez rare pour le souligner. Pour en finir avec les louanges, et en ce qui me concerne, un garçon qui peut écrire cela, je serais même capable de l’épouser :

‘I waited for something and something died / So I waited for nothing and nothing arrived’.

Ah, oui, la première partie…. Comment dire ? A la deuxième chanson, j’étais déjà en train de chercher une corde pour me pendre aux poutres de la Maroquinerie ! Attention, je ne suis pas méchante, car le garçon en question, tout seul avec sa guitare et son look de nerd, Luke Sital-Singh pour (ne pas ?) le citer, s’en est sorti avec des applaudissements (polis ?) et sans endormissement dans la salle.

Par contre, deux chansons, oui, à la troisième, c’était difficile de ne pas pouffer et observer les autres… Il s’excusait presque entre chaque chanson… Du coup, j’ai eu pitié, j’ai applaudi aussi et je lui ai glissé un « congrats, mate ! » en sortant après le concert. 

 

Set list !)

1. Grateful Song / 2. Home / 3. Passing a Message  / 4. Meaning of a Ritual / 5. Set the Tiger Free / 6. The Bell /,7. Memoir / 8. The Pact / 9. Earthly Pleasure / 10. Judgment Call / 11. Nothing Arrived / 12. Rythm Composer / 13. Becoming a Jackal / 14. The Waves / 15. Ship of Promises / ENCORE : 16. That Day / 17. In a Newfound Land you are Free / 18. My Lighthouse / 19. On a Sunlit Stage

 

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