i les Anglais sont les rois incontestés du rock à mélodie, il va sans dire que les Suédois sont leurs dauphins. Dans le cas qui nous intéresse, il s’agit d’une combinaison déjantée de mélodies incroyables, riffs de guitares en staccato, synthés bubble-gums mais pas collants pour un sou et des percussions qui tapent juste. En deux mots comme en mille, The Sounds portent mal leur nom. The Sound serait plus exact, car ils ont trouvé là la fibre, l’essence même du plaisir et des mélodies qui tuent. Mais le quintet est bien trop modeste pour ça, au contraire des médiocres The Music qui s’étaient complètement plantés avec leur soupe amère, de un, et dont on n’entend plus parler, de deux. Pas pour les amateurs d’AC/DC donc, mais plutôt pour les fans incontestés de The Cardigans, avec une approche des compositions et des textes très contemporaine (on n’a pas dit « Radiohead » non plus !). Le fait d’avoir beaucoup tourné les a vraisemblablement fait mûrir, et bien loin sont les textes qui parlent beuverie, drague et angoisse adolescente.

The Sounds

POP Si les
Anglais sont les rois incontestés du rock à mélodie, il va sans dire que les
Suédois sont leurs dauphins. Dans le cas qui nous intéresse, il s’agit d’une
combinaison déjantée de mélodies incroyables, riffs de guitares en staccato,
synthés bubble-gums mais pas collants pour un sou et des percussions qui tapent
juste.

En deux mots
comme en mille, The Sounds portent mal leur nom. The Sound serait plus exact,
car ils ont trouvé là la fibre, l’essence même du plaisir et des mélodies qui
tuent. Mais le quintet est bien trop modeste pour ça, au contraire des
médiocres The Music qui s’étaient complètement plantés avec leur soupe amère,
de un, et dont on n’entend plus parler, de deux. Pas pour
les amateurs d’AC/DC donc, mais plutôt pour les fans incontestés de The
Cardigans, avec une approche des compositions et des textes très contemporaine
(on n’a pas dit « Radiohead » non plus !). Le fait d’avoir
beaucoup tourné les a vraisemblablement fait mûrir, et bien loin sont les
textes qui parlent beuverie, drague et angoisse adolescente.

Comment abandonner sa
liberté

CROSSING THE RUBICON, qui pourrait se traduire par passer
le point de non-retour
a une vraie signification : le groupe a décidé,
peu avant l’enregistrement de cet album, de tout entreprendre lui-même :
production, touring etc. De A à Z. A ce moment-là ils ont senti qu’ils
passaient le (désormais fameux) point de non-retour. Comment abandonner sa
liberté une fois qu’on y a goûté ? D’autant que le résultat n’est pas au ras
des pâquerettes comme c’est le cas lorsque la plupart des groupes décident de
tout prendre en main eux-même. Le son est là. La prod’ est là. Tout est
calculé, tout est juste, tout est réglé comme du papier à musique. Tout est
parfait. Ils le disent eux-même qu’ils vivent un rêve et qu’ils sont très
excités mais, au contraire de la plupart de leurs pairs, ils transmettent
largement ces émotions, cette manière d’être, ce je-ne-sais-quoi. This is the
sound.

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