Trio formé à la fin de l’année 1999 à Liège, il s‘est produit dans de nombreuses salles européennes en accumulant les critiques justifiant leurs exploits scéniques. Leur réputation repose sur leurs performances qu’on aurait entendu qualifiées d’énergiques, déjantées voire même dérangeante. La justice se serait déjà frottée au cas. Dirty Coq (guitare et voix), Boogie Snake (guitare et voix également) et Devil d’inferno (Batterie) sont montés sur ressorts. Ces trois bonhommes dont les pseudonymes leur collent à la peau forment un trio hors normes mêlant différents genres musicaux. Il s’agit d’un rock soutenu virant punk par la vivacité des tempi et caractérisé par une voix lead qui s’apparente à celle de notre bon vieux Joe Strumer facilement remarquable dans "Keep This Love". Les riffs de guitares sont simples et efficaces, généralement sur une rythmique de base à 4 temps et des sons tantôt disto, tantôt transistor. Les parties de piano qui agrémentent la dynamique rock’n’roll témoignent d’une influence blues évidente. Les harmonies et styles de jeu sont typiques d’un jazz de la Nouvelle-Orléans. Les touches d’harmonica viennent parfaitement se fondre dans cet univers unique.
The Expérimental Tropic Blues Band est comme son nom l’indique une expérimentation cherchant à croiser le rock pur et son ancêtre avec une touche de leur bébé punk. C’est l’aspect vintage des clubs des années 50 qui prédomine voire celui des salles londoniennes du milieu des années 70. Votre corps se démembrera, vos jambes et bras ne pourront se maîtriser et ne cesseront de s’agiter au rythme de LIQUID LOVE. Trois pas à droite, deux pas à gauche, vous vous surprendrez à remuer machinalement la tête de haut en bas. L’énergie symptomatique qui se dégage de cette bande tropicale est le moyen idéal de vous faire oublier les soucis environnants. Et le groupe ne paie pas de mine quant au nombre de concerts prévus, vous pourrez les voir cet été dans plusieurs festivals.