Assez Daft Punk ("When The Music Died"), un peu Gorillaz ("Somebody New"), EMI vise juste dans la catégorie « filles à cheveux courts et mèche devant », « photographes en slim-fit », mais ne prend toutefois pas le risque d’une production suffisamment zarbi pour les freaks fans d’art contemporain style « télé dans un caddie retourné ». Les quatre Suédois font de l’électro qui s’insère parfaitement dans un tableau musical de 2010, où la pop ne se pense plus sans machine, sans synthés, sans boum-boum. Le tableau musical de 2010 – hors des vieux cons restés coincés dans le rock pur s’entend – impose des sons crades et du rose fluo. Des grosses lunettes (et une barbe, c’est mieux) et du vert fluo. De la nonchalance et du jaune fluo. Bobo ou crève.

The Amplifetes

ELECTRO POP Les Suédois de The Amplifetes viennent de sortir leur premier album, éponyme après de multiples collaborations oscillant entre le singulier et l’intéressant. A voir.

Assez Daft Punk (“When The Music Died”), un peu
Gorillaz (“Somebody New”), EMI vise juste dans la catégorie « filles à cheveux
courts et mèche devant », « photographes en slim-fit », mais ne
prend toutefois pas le risque d’une production suffisamment zarbi pour les
freaks fans d’art contemporain style « télé dans un caddie
retourné ». Les quatre Suédois font de l’électro qui s’insère
parfaitement dans un tableau musical de 2010, où la pop ne se pense plus sans
machine, sans synthés, sans boum-boum. Le tableau musical de 2010 – hors des
vieux cons restés coincés dans le rock pur s’entend – impose des sons crades et
du rose fluo. Des grosses lunettes (et une barbe, c’est mieux) et du vert fluo.
De la nonchalance et du jaune fluo. Bobo ou crève.

Passe partout

Musikplease.com parle de house-pop de synthèse et force est
de constater qu’ils sont dans le juste. Il n’y a pas de terme plus simple, plus
court (sans être ni élitiste ou péjoratif) pour définir cette musique.
Relativement passe partout donc sans trop de goût (pop), house car on a ici
affaire à de l’électronique gentille, léchée et bien-pensante. Post-house-pop
crient certains au fond de la salle. Alors on y croit le temps de “It’s
My Life”, “Whizz Kid” (même si tempo ralenti) ou des morceaux
énumérés au premier paragraphe. Malheureusement, le goût que prend cet album au
fil des écoutes est plutôt celui de “Blinded By The
Moonlight” : passe partout. Bande-mou. Les mecs ont beau avoir écrit pour Grandmaster Flash (!),
Madonna (!!), Peter Bjorn & John (…) et Kelis (mouaif), il n’en reste pas
moins que ce groupe devrait vous laisser de marbre. Non que ce ne soit pas
bien : dans le genre fluo bobo, c’est le groupe de trop.

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