Elbow poursuit ici sa route en raison d’un (plutôt réussi) album tous les trois ans. Le temps de chaque fois créer un ensemble plus qu’intéressant. Il permet de pénétrer selon …
lire...Elbow
Il y a parfois de drôles de retournements de situation. La rédaction de Lords of Rock avait laissé filer entre ses mains le bel album de Elbow sorti l’an passé, THE SELDOM SEEN KID, pourtant classé à la cinquième place en Grande Bretagne lors de sa sortie. Oui, mais sauf que les charts, on s’en fiche parfois à Lords of Rock, au point de zapper des albums importants – le flux incessant des sorties n’aidant pas, si excuse il y a. Pour se faire un peu pardonner, parce que sur ce coup là on se sentait aussi un peu con, on avait modestement classé l’album d’Elbow parmi les incontournables de 2008. Comme la nature fait bien les choses, tout comme la BBC d’ailleurs, cette dernière a proposé à Elbow de jouer les 12 titres de THE SELDOM SEEN KID live et ainsi nous permettre de nous rattraper totalement. Et parce que nos brillants collègues britanniques savent de quoi ils parlent et savent ce qui est important ou non, ils ont entouré le groupe de Guy Garvey avec le BBC Concert Orchestra et l’orchestre de chambre Chantage et ont réussi à faire se déplacer tout ce petit monde à Abbey Road, le studio des studios de Liverpool.
lire...Expatriate
On a souvent parlé du rock indie en ces lignes, parfois pour en dire du bien, parfois du mal. A tort ou à raison jugeront certains. Cette fois-ci nous décidons d’en dire du bien, ce qui plaira à ceux d’entre vous qui vont entrer en 1ère année d’école d’art. Ici et parce que le lectorat aime la comparaison facile, Expatriate fait penser à The Appleseed Cast. Forte personnalité à l’appui, les quatre Australiens sont passé par cette bonne vieille Europe et par les routes US et leur musique s’en ressent : ils savent ce qu’ils font et où ils vont. HOME est un EP 4 titres haut en couleurs. Il y a d’abord "Gotta Get Home". On est tout de suite transporté dans un pays imaginaire, des landes, le vide, le désert, des collines rugueuses comme à l’intérieur de la pochette, et tout ceci à toute vitesse, comme un film super 8, à l’apparence rugueuse lui-aussi, passé en accéléré. Mais l’auditeur est bercé, il voyage, son cœur est balancé par une rythmique quasiment constante. "Blackbird" illustre probablement le mieux la pochette: des collines de soie (probablement un drapeau?) car le contenant, éphémère, glisse délicatement sur nos tympans tandis que le contenu fait penser à l’intérieur de la pochette, mentionné plus haut : construit de guitares tranchantes, acérées, d’une frappe sûre d’elle, la basse ne fait pas que construire le rythme et poser les bases, c’est un instrument de mélodie. Et bien téméraire qui s’aventure à contrer toute cette énergie. Il y a un côté doucement
lire...Compte-rendu Berles Rock 07
D’abord on se parque. Dans les vignes. On sort du char et on voit les montagnes, le château de Vufflens. À part Montreux, aucun festival de la région ne peut se targuer d’avoir un si beau point de vue. (…)
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