Ryan Adams

Il y a deux trucs embêtants quand on apprécie Ryan Adams. Le premier est que lorsqu’on en parle, les gens pensent que l’on possède des CD’s du mec bien coiffé qui a sorti quelques albums dans les années 80. Le deuxième est que, même si l’américain est très prolifique en studio (à peu près un album par année en solo ou avec The Cardinals), il est assez difficile de l’apercevoir en Europe tant ses tournées sont rares. La prochaine fait d’ailleurs l’impasse sur la Suisse (une seule en France).

La nouvelle livraison s’appelle donc ASHES & FIRE et disons le tout de suite, elle ne contient aucune piste pouvant se rapprocher de près ou de loin aux morceaux pop-rock qui ont fait connaître Ryan Adams au début des années 2000 (Nuclear, So Alive, This is it, 1974). L’album est dans l’ensemble assez homogène et fait la part belle aux ballades aux accents folks, voire country pour certaines d’entre elles. L’ambiance générale est à la mélancolie et aux orchestrations discrètes. Il est question de regrets, de rupture et de soleil couchant. ASHES & FIRE a de quoi rebuter le non-fan à la première écoute mais n’est pas totalement dénué d’intérêt pour autant. Avec un peu de persévérance on y trouve même quelques balades assez accrocheuses (Do I wait ?). Bref je dirais que c’est une bande son parfaite pour les soirées d’hiver qui s’annoncent ou les longues virées en bagnole. L’artwork est quant à lui assez réussi et tranche avec ses anciens albums, certaines photos ont été réalisées par le chanteur. Est également créditée au générique Norah Jones qui joue du piano sur 7 des 11 titres de l’album. On aurait préféré l’entendre au chant, dommage.

 

 

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