Philip Sayce

Le disque s’ouvre laborieusement avec le morceau éponyme et l’on pense très vite à Jimmy Hendrix mais en plus structuré et bien moins groovy. Les morceaux suivants sont heureusement un peu plus convaincants (Black Train, notamment). Quelques autres (Stung by a Woman, The Bull) sonnent un peu comme Lenny Kravitz, période "Fly Away" et "American Women". Comme tout guitar hero qui se respecte, Philip Sayce se sent obligé de nous gratifier de passages, heureusement assez courts, qui se veulent planant mais qui auront de la peine à transcender les foules (Marigold, Rhythm and truth, Holding on). L’album fini sur l’ignoble "Aberstwyth", un slow de la pire espèce, tout droit exhumé des 80’s. Un album en demie teinte donc, qui n’est pas totalement désagréable mais qui ne résistera pas aux écoutes répétées. A noter que Philip Sayce sera en Europe ce printemps pour une courte tournée de promotion, deux dates sont prévues en Suisse pour l’instant : le 31 mars au Moonwalker de Aarburg et le 6 avril à Zurich.

 

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