MONUMENTS AND MELODIES. Ou comment Incubus fait son grand retour avec un double disque de 26 morceaux. Les monuments, c’est pour le best-of. Les mélodies, pour la partie morceaux inédits ou nouvelles compositions. Et afin de bien marquer ce petit événement, les Californiens ont précédé cette sortie du titre “Black Heart Inertia“ en avril déjà, déclinant adroitement la recette Incubus, mélodies pour stades et solos de guitars épiques en prime. Formé en 1991, déjà, à Calabasas, le quintette est un de ces groupes au succès « monstre » en leur pays, succès qui dépasse souvent l’entendement des critiques européens. Issu de la culture skate, le groupe emmené par Brandon Boyd ne fait pourtant pas du punk ou grindcore, punkcore, metal, ou grunge, mais recherche les harmonies dans un style qu’on pourrait appeler power pop. A l’image de “Drive“ ou “Wish You Were Here“, ces tout frais trentenaires savent ce qu’un tube veut dire.

Incubus

MONUMENTS AND MELODIES. Ou comment Incubus fait son grand retour avec un double disque de 26 morceaux. Les monuments, c’est pour le best-of. Les mélodies, pour la partie morceaux inédits ou nouvelles compositions. Et afin de bien marquer ce petit événement, les Californiens ont précédé cette sortie du titre “Black Heart Inertia“ en avril déjà, déclinant adroitement la recette Incubus, mélodies pour stades et solos de guitars épiques en prime. Formé en 1991, déjà, à Calabasas, le quintette est un de ces groupes au succès « monstre » en leur pays, succès qui dépasse souvent l’entendement des critiques européens. Issu de la culture skate, le groupe emmené par Brandon Boyd ne fait pourtant pas du punk ou grindcore, punkcore, metal, ou grunge, mais recherche les harmonies dans un style qu’on pourrait appeler power pop. A l’image de “Drive“ ou “Wish You Were Here“, ces tout frais trentenaires savent ce qu’un tube veut dire.

 

En quinze titres composant le best of, à travers leur cinq albums principaux – MAKE  YOURSELF, MORNING VIEW, A CROW LEFT OF THE MURDER ainsi que LIGHT GRENADES, dernier en date, sorti en 2006- Incubus dresse un bilan intermédiaire d’une carrière entamée à l’adolescence, long chemin qui a vu la déféction de leur guitariste originel, Mike Einziger. En effet, atteint du Syndrome du canal carpien qui handicape ses mains, lui qui a pour beaucoup contribué au son du groupe, a dû se retirer en 2007, provocant une cascade d’annulations de concerts.

Outre
les titres à l’accès aisé, MONUMENTS atteste d’un penchant pour le
travail bien fait et sincère, entre arpèges de guitares et power-chords
avivant l’enthousiasme d’un gros « fans base ». Si le talent de
compositeur de Brandon Boyd n’égale pas celui de Billie Joe Armstrong,
atout qui fait de ses Green Day le groupe numéro 1 aux USA, il
faut toutefois relever un certain mérite. Cependant, difficile de se
détacher de ce shéma binaire composé de phases calmes, voix posées, et
grosses guitares, refrains destructeurs estampillé rock FM. Ce défaut
fait d’Incubus sa jambe de bois, provoquant malheureusement lassitude
et déception, à l’instar du titre “Pardon Me“.

 

Dommage, d’autant plus qu’on sent que Brandon Boyd n’est parfois pas loin de la bonne formule avec son groupe, pas franchement éloigné des Red Hot Chili Peppers par exemple (“Are You In“). Leur a-t-il manqué un soupçon de sang froid pour complexifier le propos  et acquérir ainsi le même statut que certains de leurs illustres influences ? Pour terminer, le 2ème disque, MELODIES, ravira lui avant tout les fans des Californiens, avec quelques morceaux intéressants mais ne provoquant pas la même excitation lors de la première écoute que des titres comme “Nice To Know You“ ou “Black Heart Inertia“.

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