Billy Talent nomme ses albums comme l’avait fait Led Zeppelin à l’époque. I, II puis III maintenant, pour cette sortie 2009. Mais n’y voyez pas plus de ressemblance. A part peut-être cette obsessions à martyriser les grosses guitares. Billy Talent ne possédera pas contre jamais le succès critique de ses glorieux illustres. Par contre, ils savent comment se retrouver numéro 1 des ventes lors de la sortie de leurs deux premiers albums, notamment en Allemagne et au Canada. Et la recette ne change pas vraiment pour III : produit par le routinier des gros bras Brendan O’Brian (AC/DC, Pearl Jam, Soundgarden), ce LP permettra au groupe de continuer de remplir les salles et bientôt les stades du monde entier au rythme où ils vont. La grosse machine de guerre à l’américaine, sans pitié et sans répit.

Billy Talent

Billy Talent nomme ses albums comme l’avait fait Led Zeppelin à l’époque. I, II puis III maintenant, pour cette sortie 2009. Mais n’y voyez pas plus de ressemblance. A part peut-être cette obsessions à martyriser les grosses guitares. Billy Talent ne possédera pas contre jamais le succès critique de ses glorieux illustres. Par contre, ils savent comment se retrouver numéro 1 des ventes lors de la sortie de leurs deux premiers albums, notamment en Allemagne et au Canada. Et la recette ne change pas vraiment pour III : produit par le routinier des gros bras Brendan O’Brian (AC/DC, Pearl Jam, Soundgarden), ce LP permettra au groupe de continuer de remplir les salles et bientôt les stades du monde entier au rythme où ils vont. La grosse machine de guerre à la nord américaine, sans pitié et sans répit.

 

“Devil On My Shoulder” lance triomphalement cet album, à coup de riffs très hard rock sans oublier une certaine rythmique propre au blues. Les fans adoreront et se lanceront dans une partie brutale de ça va-ça vient. Les autres apprécierons ce côté rentre-dedans. On a effectivement déjà entendu moins original en rock US… Quant au single, l’efficace “Rusted From The Rain”, il suprendra en se terminant par un joli plan de solo de guitares. “Saint Veronika”  la joue tout en rythmique à contre-temps, plus mélodique et plus recherché. Certes, on ressent un désagréable côté rustique, négligeant le fameux roll dans le rock, mais force est d’avouer une efficacité certaine. On aime moins aussi  “Tears Into Wine” où Benjamin Kowalewicz en fait des tonnes au chant. Dommage, car la force de frappe est là. “White Sparrows” empiète sur les pas de Green Day dernière époque, prenant le temps de faire un vrai morceau au lieu de plaquer des power chords accouplés de grosses caisses à tout va. Le titre “Diamond On A Landmine” représente bien à lui tout seul ce à quoi aspire Billy Talent, sur les traces des grands maîtres du grunge : des parties calmes pour mieux exploser dans un refrain dément à se démonter les épaules.

 

 

La grosse machine de guerre à la nord américaine

 

 

Pour terminer, relevons la présence du mythique groupe Anti Flag sur “Turn Your Back”. On attendait pourtant un peu plus de cette collaboration pour un morceau qui passerait presque inaperçu si le nom d’Anti Flag n’appaaissait pas dans les crédits. Le temps de tenter le coup du morceau épique sur “Sudden Movement” puis de rater sa sortie sur “Definition Of Destiny”, on se dit que le groupe de Toronto a peut-être un petit peu bâclé ce III. Cela dit, les singles assurent et devraient permettre au groupe de grandir du côté de leurs voisins états-uniens parfois snobeurs.

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