Fondé il y a environ dix ans à Seattle, The Blood Brothers signent leur cinquième album. Produit par Guy Picciotto (Fugazi), le terrible quintet est composé de Jordan Blilie (voix), Mark Gajadhar (batterie), Morgan Henderson (basse, sampler), Cody Votolato (guitare) et de Johny Whitney (voix et sampler). Dans un style que certains qualifient de post-punk ou de hardcore old school, The Blood Brothers ont selon toute vraisemblance développé un style qui ne se définit pas.

The Blood Brothers

Fondé il y a environ dix ans à Seattle, The Blood Brothers signent leur cinquième album. Produit par Guy Picciotto (Fugazi), le terrible quintet est composé de Jordan Blilie (voix), Mark Gajadhar (batterie), Morgan Henderson (basse, sampler), Cody Votolato (guitare) et de Johny Whitney (voix et sampler). Dans un style que certains qualifient de post-punk ou de hardcore old school, The Blood Brothers ont selon toute vraisemblance développé un style qui ne se définit pas. Leurs influences musicales sont d’une rare diversité: punk, hardcore, rock garage, pop et bien d’autres. Young Machetes illustre parfaitement cet incroyable mélange.

Le premier morceau ("Set Fire To The Face of Fire") annonce parfaitement la couleur de l’album. À fond dès le début. Les voix très criardes des deux chanteurs donnent le ton. Très courts, les titres s’enchaînent à une allure plutôt soutenue, on ne s’ennuie pas. Une pause? Ils ne l’entendent apparemment pas de cette oreille, pas de place pour une ballade, à peine le temps de profiter d’une accalmie sur "Camouflage Camouflage" et Cody Votolato et ses complices relancent la machine avec "You’re The Dream Unicorn". Le reste de l’album ressemble à une autoroute scabreuse qui offre une dernière aire de repos sur "Spit Shine Your Black Clouds" et "1,2,3,4 Guitars". Puis tout se termine comme ça avait commencé: à fond.

Chaque titre est varié, bien construit, original, sans être trop complexe. Seul petit bémol, les voix changent peu de tonalité et sont relativement linéaires, au risque de provoquer un sentiment de monotonie pour ceux qui n’ont pas l’habitude d’entendre ce timbre de voix. Bien que difficilement comparable à d’autres groupes, on retrouve l’énergie punk-hardcore d’un groupe comme Refused et l’esprit déjanté d’un Dillinger Escape Plan soutenu par une touche très rock’n’roll. Au risque de ne pas plaire à tout le monde, ce groupe mérite d’être écouté au moins une fois.

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