Afin de situer l'intrigue qui se cache derrière Jaguar Love, il faut remonter du côté de l'underground de Seattle et combiner des membres des Blood Brothers (Johnny Whitney et Cody Votolato) et de Pretty Girls Make Graves (Jay Clark)...

Jaguar Love

Afin de situer l’intrigue qui se cache derrière Jaguar Love, il faut remonter du côté de l’underground de Seattle et combiner des membres des Blood Brothers (Johnny Whitney et Cody Votolato) et de Pretty Girls Make Graves (Jay Clark). Le décor est planté. Nous allons tenter de décortiquer ce Take Me To The Sea.

L’album débute par le single “Highway of Gold“. Assez efficace, très rythmé, la voix haute et parfois stridente de Jay Withney ne laisse pas indifférent. C’est d’ailleurs à s’y méprendre: on pourrait croire que c’est une chanteuse et non un chanteur. “Jaguar Pirates“ en troisième plage, accompagné d’un riff énergique, est un titre à ne pas louper. Un peu plus loin nous ne pouvons pas passer à côté de “Vagabond Ballroom“. La folie atteint un peu plus le groupe et Johnny Whitney se déchaîne au niveau des vocalises. Bruyant voire brouillon: l’auditeur peut être un peu gavé et stressé par ce ton criard. On retrouve d’ailleurs ce sentiment pour la plupart des morceaux.  

Par contre, cela devient un peu plus intéressant en plage sept (comme souvent cela dit) avec “Antoine And Birdskull“. Un bon riff minimaliste et répétitif pour le couplet et un refrain déjanté où Whitney hurle bien sa rage avec sa petite voix. Une bonne intensité. Certains titres sont tout de même plus calmes et plus pop (“Georgia“, “Bone Trees And A Broken Heart“) mais se mélangent bien à ce Indie art punk rock. Un groupe assez étonnant pour un disque qui l’est tout autant.

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