Même si, grosso modo, il n’y a pas ici de quoi se relever la nuit, il vaut la peine de se pencher, l’espace de quelques lignes, sur ce Dystopia. Ne serait-ce que parce que tous les gens normalement informés ont déjà eu affaire, une bonne dizaine de fois au moins, à «Into The Galaxy». Ces mêmes personnes ont soit hurlé au plagiat (le titre est très Bowie période «Ashes To Ashes», au point que cela doit être fait exprès), soit se sont pris pour Goldorak (disons pour les plus jeunes). Air meets Daft Punk meets Beck meets Bowie (un peu).

Midnight Juggernauts

Même si, grosso modo, il n’y a pas ici de quoi se relever la nuit, il vaut la peine de se pencher, l’espace de quelques lignes, sur ce Dystopia. Ne serait-ce que parce que tous les gens normalement informés ont déjà eu affaire, une bonne dizaine de fois au moins, à «Into The Galaxy». Ces mêmes personnes ont soit hurlé au plagiat (le titre est très Bowie période «Ashes To Ashes», au point que cela doit être fait exprès), soit se sont pris pour Goldorak (disons pour les plus jeunes). Air meets Daft Punk meets Beck meets Bowie (un peu).

Mais il y a aussi «Tombstone» et son vocoder : il est à parier que ce sera le deuxième single de nos amis français, que des radios un peu nunuches passeront pendant l’été, profitant ainsi de l’agréable sillon tracé par d’autres radios plus téméraires et donc plus intéressantes. Puis, il y a d’autres titres intéressants, comme «So Many Frequences» ou «20’000 Leagues» qui sont une sorte de house très agréable, pop/rock quand-même, avec une rythmique marquée.

Puis, au revers de la médaille, il y a des titres qui glissent avec grâce sur des vapeurs liquoreuses («Aurora»), d’autres qui s’avachissent dans des hammams d’éther (l’inutile «Scorpions»), voire des séances complètes de wellness au Xanax (l’étonnant «Dystopia» ou encore «Worlds Converged», qui se révèlent après quelques écoutes). Et c’est probablement ça qui est déroutant : on ne sait pas s’il faut sortir l’album pour se relaxer ou pour faire la fête. Par exemple un titre comme «Road to Recovery» peut tout aussi bien s’écouter sur un dancefloor un samedi soir que chargé de LSD jusqu’aux yeux. Mais pour ce genre d’excès, il faut changer de registre, et pour ça, il y a The Warlocks.

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