Un son garage, une attitude rock n’roll, une musique entre rockabilly, blues des 60’s et punk, mélangez le tout et vous obtenez The Come n’go. Ce groupe d’origine suisse, de Bienne pour être plus précis, a sorti son troisième album Something ‘s got to give et ça décoiffe.

The Come n’Go

Un son garage, une attitude rock n’roll, une musique entre rockabilly, blues des 60’s et punk, mélangez le tout et vous obtenez The Come n’go. Ce groupe d’origine suisse, de Bienne pour être plus précis, a sorti son troisième album Something ‘s got to give et ça décoiffe. Il ne faut pas chercher midi à 14 heures avec les Come n’go. Directe, franche, brute, la musique des Biennois va droit au but. L’album est relativement cours, en trente minutes la messe est dite. Le rythme est soutenu tout le long, les guitares n’arrêtent pas une seul seconde de cracher leurs accords à toute vitesse et au milieu de tout ça l’auditeur sent une fougue rock n’rollesque monter en lui.
Les titres se ressemblent beaucoup et il faut donc de nombreuses écoutes pour bien les différencier. C’est peut-être le seul reproche que l’on puisse faire au combo. On a l’impression d’entendre tout le temps le même morceau. L’influence punk me direz-vous, possible, mais les plus grands groupes de punk ont toujours varié leur tempo. Quelques titres ressortent tout de même. «Fazzoletti» par exemple repose sur une base plus lente que les autres morceaux. Et comme par magie, le «Beers & Tears» qui le suit prend une ampleur monstrueuse. Très rapide, les premiers riffs et la façon de chanter d’Alain font penser à Raw Power d’Iggy & The Stooges. L’intensité de l’album est gardée jusqu’à la dernière seconde, preuve à l’appui avec «Searchin’ for love» qui clôt cette demi-heure effrénée.

L’apport de l’harmonica et de quelques sonorités bien particulières sont intéressantes et envoient un peu de fraîcheur au disque. On retrouve d’ailleurs très vite chez les Come n’go ce petit quelque chose des groupes qui ont signé chez Voodoo Rhythm Records. Et il faut admette que ça fait plaisir d’entendre des formations qui sortent de la norme.

Lien vers l’interview de Come n’Go

About Author

Check Also

La Femme : Une machine à remonter le temps musicale

Avec “Rock Machine”, La Femme nous embarque dans une odyssée sonore qui revisite les classiques …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

fr_FRFrench