Dans la famille des groupes électro-rock, voici le petit nouveau. Tout droit venu de Sheffield, centre de l’Angleterre. Le problème de l’électro-rock, c’est qu’à la première écoute, on a l’impression que c’est toujours la même chose, que tous les morceaux se ressemblent et qu'ils sont quasimanent égaux à n’importe quel autre groupe d’électro-rock. C’est là qu’on a tort. La preuve avec Reverend and the Makers.

Reverend and the Makers

Dans la famille des groupes électro-rock, voici le petit nouveau. Tout droit venu de Sheffield, centre de l’Angleterre. Le problème de l’électro-rock, c’est qu’à la première écoute, on a l’impression que c’est toujours la même chose, que tous les morceaux se ressemblent et qu’ils sont quasiment égaux à n’importe quel autre groupe d’électro-rock. C’est là qu’on a tort. La preuve avec Reverend and the Makers. Cet album a la bougeotte et dès le premier titre, le démon de la danse titille l’auditeur. D’emblée on pense à des groupes comme The Faint, ou même CSS. D’abord pour le côté électro et surtout pour la dimension plaisir. Cet album donne la pêche et semble avoir été fait pour le fun. Les musiciens semblent s’amuser.
Qui dit électro dit trendy. Pour peu on se croirait parfois à Ibiza ou dans une boîte branchée de Londres. Parallèlement, et même paradoxalement, Jon McClure et son groupe conservent un vrai beat rock. Très étrangement, cet album est à classer complètement dans le mouvement électro et complètement dans le mouvement rock.
La voix basse de Jon, l’utilisation très claire de la basse comme élément de rythme presque exclusif, celle de la guitare parfois très douce, comme dans "Bandits", s’équilibrent absolument avec l’extravanganza électro de Stuart Doughty, champion des percussions électroniques et de Joe Moskow, qui fait des merveilles au synthé. En bref, d’un point de vue musical, ils sont intouchables. Leur musique est mesurée et à la fois délirante. Instrument indispensable des petites sauteries à la vodka-gin-tonic des soirées de début d’année, The State Of Things est incontournable en ce moment. On relèvera parmi les meilleurs titres le morceau d’ouverture, "The State Of Things", l’énorme "Open Your Window" qui semble tirer ses influences de l’électro allemande. Dans les musts parmi les douze pistes, on notera aussi la ballade presque indie "Sex With The Ex", surprenante et profonde. Et enfin le très amusant "He Said He Loved Me" soutenu par la voix de la keyborder, Laura Manuel.
Un groupe à retenir.

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