Il y a des choses permises et des choses qui ne le sont pas, il y a des choses que l’on respecte, il y a des choses que l’on ne respecte pas, il y a de bons groupes, il y en a des merdiques. Cette petite maxime, m’a aidée tout au long de ce qui suit.

Clawfinger

Il y a des choses permises et des choses qui ne le sont pas, il y a des choses que l’on respecte, il y a des choses que l’on ne respecte pas, il y a de bons groupes, il y en a des merdiques. Cette petite maxime, m’a aidée tout au long de ce qui suit.

En feuilletant le disque promo, je suis tombé sur un prospectus vantant les mérites des groupes du label allemand Nuclear Blast. Des têtes de mort, des noms à coucher dehors tellement ils sont terrifiants, et soudain des flammes de l’enfer se couchent sur la pochette de votre album, tandis qu’au loin des chevaliers de l’apocalypse se battent contre 13 dragons pour sauver l’empire. Le rapport? Aucun ou bien si peu. Sachant que Clawfinger sort sur Nuclear Blast fait naître en moi un sentiment plutôt mitigé en regard de la qualité des groupes signés sur ce même label: Nightwish, Samael, Sirenia et nos chouchous nationaux les terribles Gotthard.
Revenons à nos moutons. Les sujets de cette critique sont bel et bien les fameux Suédois de Clawfinger, qui sont de retour après deux ans d’absence. Septième galette pour ces mafieux avides de gros son, de crossover (un des précurseurs d’ailleurs de ce mix rap-metal, qui engendra tant de groupes éphémères à la fin des années 90) et de belles pochettes d’album. Pour ne pas trop nous brusquer, ce petit nouveau, comme à l’accoutumée de nouveau enregistré maison avec les potes mathématiciens de Meshuggah. Le résultat est massif, le bébé est musclé, plus mélodique, moins hardcore que son précédent Hate Yourself With Style qui était un véritable pain dans la face. Cet album va diviser, c’est une évidence. En parcourant quelques forums la sentence est claire : soit on adore, soit on crie au complot et on redemande le légendaire Deaf Dumb Blind version 2007.

Qu’en est-il de ce Life Will Kill You musicalement parlant? Les ombres de Rage Against The Machine et de feu Faith No More ne sont pas très loin, mais ne sont pas prédominantes. Les guitares sont lourdes, la batterie est Suédoise (inexplicable, mais c’est un fait extrêmement tangible et abstrait à la fois), les titres sont très accrocheurs. Premier titre, premier torticoli, celui-ci s’appelle  «The Price You Pay» et débute par des violons. Puis, la testostérone prend largement le dessus. Ce qui résume en long, large et en travers ce que l’auditeur va vivre tout au long de ces onze titres, pour un résultat global ultra punchy et lourd. Le phrasé rap des débuts est gentiment mis au placard pour une orientation plus mélodique, plus rock, avec un reste d’indus qui traîne de temps en temps, ce qui n’est pas franchement pour nous déplaire. Conclusion: album honnête et intéressant.

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