Tout comme la plupart d’entre vous j’imagine je n’avais jamais entendu parler de The Black Sheep. Ce n’est d’ailleurs pas tellement une surprise étant donné premièrement que c’est leur premier album, et secondement que ce quartet féminin nous vient d’Allemagne. Etrangement je trouve ça plutôt attirant, ces quatre jeunes allemandes qui font du rock, en pleine rébellion adolescente. Tout cela transpire une naïve innocence (il suffit de voir leur nom) dont on a envie d’explorer les limites. Pour être franc je pourrais vous dire que cet album ne mérite pas votre attention, ce ne serait pas vraiment un mensonge étant donné le nombre d’albums géniaux qu’ils vous restent sûrement à écouter, mais ce serait malgré tout une erreur. Pour le comprendre, voyons le disque de plus près.

The Black Sheep

Tout comme la plupart d’entre vous j’imagine je n’avais jamais entendu parler de The Black Sheep. Ce n’est d’ailleurs pas tellement une surprise étant donné premièrement que c’est leur premier album, et secondement que ce quartet féminin nous vient d’Allemagne. Etrangement je trouve ça plutôt attirant, ces quatre jeunes allemandes qui font du rock, en pleine rébellion adolescente. Tout cela transpire une naïve innocence (il suffit de voir leur nom) dont on a envie d’explorer les limites. Pour être franc je pourrais vous dire que cet album ne mérite pas votre attention, ce ne serait pas vraiment un mensonge étant donné le nombre d’albums géniaux qu’ils vous restent sûrement à écouter, mais ce serait malgré tout une erreur. Pour le comprendre, voyons le disque de plus près.

La première piste s’appelle “Don’t Push Me”, elle est à l’image du reste de l’album : du rock très très propre, chaque instrument bien à sa place, rien ne déborde. C’est très gentil, c’est un fait, et c’est ce qui rend cet album intéressant. Rappelez-vous la naïve innocence dont je vous ai parlé et représentez-vous ces quatre jeunes et jolies allemandes cultivant leur image rebelle, avec leur look émo-rock-grunge travaillé chez H&M (référez-vous à leur photo au dos de la pochette pour vous aider), leurs grosses guitares et cette douce voix qui se voudrait dure mais qui ne trompe personne, tout cela dans le simple but d’ennuyer leurs parents – car c’est sûrement de ça qu’il s’agit.

Bien sûr on nage en plein stéréotype et musicalement ça ne casse pas des briques, mais la démarche est si sincère et si adolescente que ça rend le tout pas simplement intéressant mais subversif et excitant. Moi ça me fait penser, toute proportion gardée, à la jeune France Gall chantant, sans se rendre compte du double-sens « lorsque le sucre d’orge/parfumé à l’anis/coule dans la gorge d’Annie/elle est au paradis », et plus près de nous, c’est du niveau des Plasticines (rappelez-vous les gémissements de Katty), une certaine arrogance parisienne en moins et un poil moins médiocre musicalement. Comme je le disais je pourrais simplement vous conseiller d’ignorer cet album mais à mon avis vous ne perdez rien à l’écouter au moins une fois, déjà simplement histoire de voir si comme moi vous décelez cet érotisme à peine contrôlé (à part par leur manager cela va sans dire) ou si toute cette histoire n’est que fantasmée par un chroniqueur délirant. Et ensuite regardez le clip.

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