Après des mastodontes comme les Vieilles Charrues et la Garden Nef Party en 2009, les Londoniens foulaient la scène du petit festival Rockailles, qui ne manquait pas d'arguments avec

Jim Jones Revue

REVIEW Après des mastodontes comme les Vieilles Charrues et la Garden Nef Party en 2009, les Londoniens foulaient la scène du petit festival Rockailles, qui ne manquait pas d’arguments avec une telle tête d’affiche. Review du concert avec un suiveur fidèle du groupe.

Nous voici, pour une dernière fois réunit dans la
petite forêt des rocailles, réunis pour un show de rock’n’roll sauvage. Les Anglais de Jim Jones Revue sont là pour sauver notre âme. Et avec eux pas de
discussions, on attaque sans concession. Les morceaux défilent à un train de
folie, les micros sont au bord de la saturation et Jim a vraiment une tête de
vieux jukebox poussiéreux. Avec leur style digne des premiers rockers des 50’s
tel que Bunker Hill, Jerry Lee Lewis, Little Richard, le groupe ne plaît pas à
tout le monde, certains les accusent de régressions musicales, d’autres de
suivre une mode, mais à ceux-là, je leur réponds : allez les voir en live vous
comprendrez bien assez vite que c’est plus que cela. Après un début un peu hésitant, la chanson
“Rock’N’Roll Psychosis”, à réveiller le public, très jeune, dommage:
peu d’entre eux sont là pour la musique, ils sont plutôt là pour la beuverie et
les pogos, j’ai envie de leur dire : “hey les djeuns, c’est de la musique
pour danser pas pour se battre, bordel”. Peu importe le concert continue
avec des reprises de Little Richard. Un petite intro rockabilly annonce
“Burning Your House Down”. Le concert continue avec une excellente
version de “Cement Mixer” avec le publique chantant sur les
“Here We Go, Nice And Slow”. Jim propose ensuite le nouveau single
“Elemental”, frôlant presque avec du Punk Rock, c’est sur, il y en a
dans le rock n roll du quintet.

Beuverie et pogos

Après deux rappels, le concert se termine de la
meilleure des façons avec “The Princess And The Frogs” et son
frénétique piano. Le groupe quitte la scène sans avoir l’air fatigué. Ce que
retiendra de ce show, c’est l’énergie et l’urgence que Les Jim Jones insufflent
dans leur Old Wild Rock N Roll. C’est un concert éprouvant qui ne laisse pas le
temps à la réflexion. Après le gig on se demande simplement ce qu’il s’est
passé, tellement l’aventure fut rapide.

About Author

Check Also

2024 : année de Johnny Mafia

Si vous écumez les festivals, que votre oreille est apaisée à l’écoute de sons crasseux …

One comment

  1. Re: En concert au Rockailles Festival
    Une vidéo du festival dans laquelle on trouve quelques images des Jim Jones Revue est en ligne sur http://lavoixdesallobroges.org/culture/241-festival-des-rockailles-2010

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *