The Bianca Story

Chers lecteurs, pour que les choses soient plus simples, j'ai découpé cette chronique en trois parties. Je vais commencer par la présentation de COMING HOME le CD, puis vous révéler certaine informations sur l'enregistrement, pour enfin terminer par mes impressions lors de leur concert du 18 janvier au Bourg de Lausanne. Ça veut jouer !? Alors c'est parti !

L'Album

The Bianca Story et un peu plus qu'un groupe; il s'agit d'un collectif de cinq artistes qui réalisent également d'autres projets artistiques en parallèle, tels que, performances, installations ou multimédia.
Elia Rediger, chanteur guitariste et leader du groupe, ainsi que Fabian Chiquet, claviériste, ont notamment mis sur pied un opéra éléctro du nom de « Chris Crocker ». Mais pour ce coup si, c'est leur deuxième album COMING HOME qui va nous intéresser.
Le quintette ballois définis  sa  musique comme étant de l' « artpop » . Parmi leurs influences, il cite les B-52s, Human League,  les Talkinheads . Mais The Bianca Story fait davantage que de s'inspirer des autres ; ils donnent l'impression de réinventer la pop. Le son est très dense et cela peut surprendre un peu à la première écoute. Il y a par moment beaucoup d'instruments qui se superposent et mon oreille à dû s'y habituer.
La voix d'Elia Rediger, grave et profonde, s'accorde bien à celle d'Anna Weibel. Les deux voix s'alternent et se superposent avec charme tout au long de l'album. Certaines chansons vous donneront envie de vous bouger le popotin, alors que d'autre, plus calmes, sont susceptibles de vous donner la chaire de poule.
Les paroles sont inspirées et abordes des sujets variés : moment forts de la vie, histoire d'amitié, et incohérence du monde en font partie.  
Sur "Friends Bar", le septième titre, ça m'a scié d'apprendre que les percussions et d'autres sons étranges, avaient étés enregistrés par un beatboxeur.
Sur les quartes derniers titres, des symphonies et des cuivres se font plus présents qu'en début d' l'album. Au final, COMING HOME est un album qui tient vraiment bien la route. The Bianca Story a fixé la barre très haut, ce qui ravira les amateurs d'arrangement subtiles et audacieux.   

 

 

L'enregistrement

A la première écoute, vous vous demanderez peut-être comment, et à combien, ils s'y sont mis pour obtenir à la foi cette qualité et cette densité sonore exceptionnelle.
Si tel est le cas, voici une partie de la réponses. Ils étaient très nombreux et ont enregistrés dans les mythiques et énormes studios d'Abbey Road à Londres. Pour rappel, les Beatles y ont enregistré la plupart de leurs chansons  de 1962 à 1969. Ils y ont d'ailleurs enregistré leur dernier album ABBEY ROAD et ont définitivement sacralisé la rue «Abbey Road » le jour où ils se sont fait prendre en photo en la traversant à la file indienne sur le passage pour piéton. Ça vous dit quelque chose ?

Mais sa suffit, on parle de Bianca Story maintenant ! Tout ça pour situer l’endroit et dire qu'ils ont mis le paquet pour enregistrer certaines parties avec un orchestre symphonique complet, des sections cuivres, et que le tout a été fait dans d’excellentes conditions.

Mais si vous voulez voir tous ça de vos propres yeux, je vous invite à visionner un petit reportage qui leur a été consacré par leur ami Gregor Brändli. Vous le trouverez facilement sur le net., en trois parties et uniquement en allemand. Il est très bien réalisé est donne une bonne vision ce qui sont The Bianca Story.  Mais si l'allemand vous donne la nausée, voici encore deux trois infos issues du film.
 
L'air amusé, Elia explique que pour l'enregistrement de "Friends Bar", il voulait tenter de reproduire les sons du beatboxeur par ordinateur. Mais comme il n'était pas possible de reproduire ses sons artificiellement, à l'enregistrement c'est donc l'homme qui à supplanter la machine. Yes !! Au final le résultat est vraiment bluffant..
Les membres du groupes s'exprime parfois avec des métaphores. Elia dit qu'il se voit comme un dentiste, qui, avec sa fraise, va creuser toujours plus profondément pour découvrir des choses qui se trouvent cachées là depuis des années.
On y apprend aussi qu'Anna Weibel écrit des chansons et que Elia possède une prodigieuse musicalité innée…

 

Côté  concerts

The Bianca Story à déjà fait une tournée dans les pays de l'est, Tchéquie,Slovénie et ont assuré 25 représentations sur deux mois en Croatie. Ils ont aussi gagné un contest d'improvisation ainsi que le prestigieux « Basler Pop Preis ».
Donc autant dire tout de suite que sur scène, ça envoie plutôt bien. C'est surtout Elia qui capte l'attention avec son charisme de crooner.
Les cuivres et l'orchestre symphonique ne sont plus de la partie, ce qui a pour avantage d'alléger leurs compositions et la logistique du groupe.
Lorsque je les ai vu au Bourg de Lausanne, ils avaient un jeu de lumières scéniques original. Juste au dessus des têtes des musiciens étaient accrochés trois cubes de toile blanches d'environ un mètre de côté. Illuminés de l'intérieur, ces cubes changeaient de couleur et d'intensité pour donner un bel effet à leur show. Et puis si vous aimez danser, sachez que vous pourrez vous lâcher sans souci à leurs concerts. Alors si The Bianca Story passent par chez vous, ne manquez pas d'aller les voir !
 

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