Vous vous rappelez de Soma ? Ces 4 copains d’Istres qui durant des années ont écumé les petites salles avant enfin d’obtenir un certain succès avec leur « vrai » premier album JEWEL AND ORCHESTRA ! Le clip de Get Down avait fait parlé de lui. Du rock efficace, parfois tranché, mélangé à des mélodies et des arrangements pop, formant un tout agréable, dynamique et moderne. C’est la recette Soma qui nous avait séduite et les 4 gaillards l’ont bien compris, ils continuent dans cette voie pour NOBODY’S HOTTER THAN GOD leur nouvel opus.
Ils renforcent même un peu le côté pop. Car si avant certaines comparaisons avec les Hives étaient de rigueur, pour cette nouvelle galette, elles n’ont plus lieu d’être. Soma ne fait pas encore de l’électro-rock tant à la mode, mais se laisse tenter par des rythmiques plus dansantes. Les nappes synthétiques sont aussi de plus en plus présentes. Sur certains titres, ça marche bien comme "Nowhere Fast", un hymne pop redoutable avec une mélodie année 80 qui accroche. Mais parfois ça ne prend pas ou que moyennement, comme sur le titre suivant (Letter To Unwrite) avec cette pop un peu plate.
La force de Soma est avant tout dans la qualité mélodique. Encore et toujours. Le disque démarre avec quelques tubes imparables. "Silver Spleen" en intro pour lancer "Roller Coaster" (1er single) qui déchire tout sur son passage. Un refrain presque trop répétitif, mais que voulez-vous, en insistant ça rentre. "The Brightest Side" qui suit est moins tapageuse mais vise en plein centre encore une fois grâce à sa mélodie et à sa légèreté. Et la suite n’est pas en reste, "MLK’s Carol" et "Henry VIII" sont de très bons titres auxquels on s’attache rapidement.
Il y a parfois, un nom, une influence qui apparaît. On aurait envie de dire Cake sur quelques secondes, souvent les Strokes, même parfois du Green Day (en mode pop, on est d’accord) ou Coldplay (sur l’intro de Punch The Clock). Quoi qu’il en soit, Soma a bel et bien sa marque de fabrique et tant qu’ils arriveront trouver ces mélodies accrocheuses, on va entendre parler d’eux. On les avait vu au Bleu Lézard il y a 2 ans, cette fois c’est au D!Club, toujours à Lausanne, qu’ils viendront assurer le spectacle (26 octobre). Places à gagner sur notre page concours !