Et lorsque ce genre de sensation arrive, c'est le moment pour nous d'avancer sur ce que qui traine depuis bien trop longtemps dans nos cartons. Et souvent en pareilles circonstances, c'est à ce moment là qu'on tombe sur un truc que l'on n’aurait pas dû remettre à plus tard, que l'on regrette d'avoir mis de côté. Et cette fois-ci, c'est sur l'EP de Soften que c'est tombé!
Un EP dans les bacs depuis mi-juin, en préludes de la sortie du troisième album de Nils Aellen à paraitre dans le courant de septembre. Et si nous n’avions pas trainé, il est certains que nous aurions trépigné tout l’été à attendre cet opus. Alors dire que l’écoute de ces 5 titres nous a mis l’eau à la bouche est un bien faible mot pour définir notre enthousiasme. 5 morceaux parmi lesquels il sera possible de retrouver "Nightwatch" et "Fiery Romance" sur le tout prochain ROCKET SCIENCE. Et si le reste de ce dernier se trouve être de même facture que ces 2 morceaux, il deviendra impensable, voire totalement fou, de ne pas prévoir Soften dans le budget musical de la rentrée.
La pop-folk fine et sophistiquée qu’ils nous livrent est tout simplement un vrai régal. Dès les premières secondes de "Nightwatch" la magie opère. Ce morceau aérien tout en progression faisant planer une voix mélancolique et délicate au milieu d'une instrumentation à l’évolution mutantes n’a rien à envier à personne. Les titres qui suivent sont tout aussi appliqués mais l’approche s’avère plus classique et plus directe. Toutefois, ne nous y trompons pas, l’accroche pop de "On A Roll" est tout aussi envoutante et sur les langoureuses ballades "Off The Map" et "Keep You Close" on distinguerait presque l’âme d’un Elliott Smith planant au dessus de ces morceaux. L’écoute de NIGHTWATCH nous a donc ensorcelé et le charme de cette musique aérienne a tout pour faire de Soften l’artiste suisse de la rentrée.