Oui, je sais, je m’aventure un peu loin de mes bases… mais que voulez-vous ? La musique sera toujours la plus forte…. Depuis que je les ai vus en 2010 (dans un festival british) et qu’ils ont réussi à me faire sautiller (et accessoirement passer pour une demeurée auprès de mes copains présents), ils sont devenus un peu comme des vieux potes qu’on revoit avec plaisir. Bon, oui, j’avais déjà tendu l’oreille pour le magnifique "Honeymoon" et sur quelques titres de IT’S NEVER BEEN LIKE en 2006, quand même…
En cette mi-avril, ils reviennent avec BANKRUPT, trois ans après le succès incroyable de WOLFGANG AMADEUS PHOENIX (et, donc, le sautillant "Lisztomania") qui se révèle nettement ambitieux dès le premier morceau, "Entertainment", envoûtant (entêtant ?) ; Avec Philippe Zdar (Cassius) aux manettes, cela semblait la moindre des choses, non ? C’est énergique, accrocheur, avec des sons saturés, des synthés, des effets dans chaque recoin et de (bien) jolies mélodies (‘The Real Thing’ ; En sus, arriver à citer Lancelot dans une chanson comme cela, je m’incline). Cela sonne un brin très eighties de temps à autre (oui, oui, je sais, j’y reviens encore !) et les textures sonores sont suffisamment différentes pour être grisantes.
Parmi les pépites (en ce qui me concerne, je le précise, avant de me faire lyncher par les fans de Phœnix !) à écouter en boucle (ce que je fais actuellement), je citerai "Bourgeois", "Trying To Be Cool" (perso, c’est ma préférée) et "Don’t". Evidemment, le titre éponyme de l’album est celui qui a attiré mon oreille en premier mais j’ai une tendresse particulièrement pour "Entertainment" et ses paroles…
Du coup, je suis encore plus impatiente d’assister au Primavera Sound de Barcelone en mai et au Werchter en juillet car j’aurais alors l’occasion de sautiller lors de leurs prestations… Allez, si vous êtes sages, je vous ramènerai des photos ! Au fait, devais-je vraiment présenter Phœnix ? Oui ? Eh ben tant pis, vous devriez les connaître depuis que vous lisez Lords Of Rock, quand même !