Quelqu’un d’entre vous parle-t-il le Klokobetz ? Non ? Dommage, vous n’allez alors pas comprendre les textes et les messages de Nosfell qui utilise cette langue pour accompagner sa musique. Il a lui-même inventé cette langue qui proviendrait de la lointaine planète Klokochazia. D’entrée de jeu, vous conviendrez de l’originalité du musicien français. Cette langue qu’il mélange à l’anglais où l’on retrouve quelques sonorités françaises, allemandes et orientales lui offre une liberté d’expression sans fin. Il peut se laisser aller à des délires vocaux les plus fous et ainsi s’éclater sans limites. Ne croyez pas non plus que l’artiste se moque de vous en chantant n’importe quoi, toutes les paroles sont écrites d’abord en français avant qu’il les traduise en Klokobetz. Ce n’est pas de l’impro, ni du yoghourt, mais bel est bien du Klokobetz ! En écoutant l’album, Nosfell nous invite à le suivre dans son long périple mélodieux jusque sur Klokochazia, accrochez-vous au tapis, nous décollons.

Nosfell

Nosfell est probablement l’artiste français… le moins français. Ou alors le moins francophone. S’il ne fallait garder qu’un morceau dans cette langue, cela serait avec Daniel Darc, forcément. Preuve du bon goût du bonhomme. Chronique élogieuse.

 

Quelqu’un d’entre vous parle-t-il le Klokobetz ? Non ? Dommage, vous n’allez alors pas comprendre les textes et les messages de Nosfell qui utilise cette langue pour accompagner sa musique. Il a lui-même inventé cette langue qui proviendrait de la lointaine planète Klokochazia. D’entrée de jeu, vous conviendrez de l’originalité du musicien français. Cette langue qu’il mélange à l’anglais où l’on retrouve quelques sonorités françaises, allemandes et orientales lui offre une liberté d’expression sans fin. Il peut se laisser aller à des délires vocaux les plus fous et ainsi s’éclater sans limites. Ne croyez pas non plus que l’artiste se moque de vous en chantant n’importe quoi, toutes les paroles sont écrites d’abord en français avant qu’il les traduise en Klokobetz. Ce n’est pas de l’impro, ni du yoghourt, mais bel est bien du Klokobetz ! En écoutant l’album, Nosfell nous invite à le suivre dans son long périple mélodieux jusque sur Klokochazia, accrochez-vous au tapis, nous décollons.

 

 

Accrochez-vous au tapis, nous décollons

 

 

Nosfell a déjà assuré les premières parties des Red Hot et des Pixies et fait de nombreux concerts en France. Une réputation assez bonne suit cet artiste depuis quelques années. Il est de retour pour un troisième album qui clôt un triptyque musical commencé avec POMAÏE KLOKOCHAZIA BALEK et KÄLIN BLA LEMSNIT DÜFNEL LABYANIT. Bien que ce troisième album soit le plus rock et le plus accessible de la trilogie, il n’est pas à la portée de tout le monde. La barrière de la langue ainsi que l’originalité des titres, font que l’on ne rentre pas si facilement dans l’univers de Nosfell. Par contre, une fois qu’on n y est, on s’y sent bien. Si les premiers albums sonnaient plus funk, blues ou world, une tonalité rock n’roll est bien marquée sur celui-ci. Nous retrouvons Pierre Lebourgeois au violoncelle et Orkhan Murat à la batterie.

 

 

 

 

Cet album comporte quelques invités prestigieux. Tout d’abord, ce disque est réalisé et mixé par Alain Johannes qui s’est déjà occupé des Queen Of The Stone Age et d’Eagles Of Death Metal. On retrouve le couple mythique Brody Dalle & Josh Homme sur le seul titre partiellement en anglais, “Bargain Healers” et Daniel Darc sur le seul titre en français “La Romance Des Cruels”. Nous parlions d’originalité, nous pouvons rajouter sons divers, compos un peu barges, mélodies enfantines et aussi beat box, comme d’ailleurs sur le premier titre de l’album “Lugina”. Très bon titre, qui fait comprendre à l’auditeur qu’il est arrivé sur une drôle de planète. Une guitare funky accompagne une mélodie un peu nonchalante sur le titre “Subilutil”, ce qui donne un ensemble étonnant, mais agréable. Nosfell pose parfois sa voix aigüe et ses intonations à la manière d’un Mathieu Chedid. Il y a encore certains morceaux qui méritent toute notre attention, notamment le très doux “Arimlislilem” qui sonne mystico-oriental et qui pourrait presque apaiser nos âmes torturées. Le trio Dalle, Homme et Nosfell est aussi remarquable. Et que dire d’ “Olyasetilan” et son refrain psyché ? Encore une fois une réussite, chapeau bas. Il ne nous reste plus qu’à espérer que Nosfell vienne nous voir prochainement dans nos vertes contrées pour laisser sa créativité et sa folie s’éclater sur scène.

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