Dans la catégorie death metal, je vote pour Housebound, dans les millésimes de l’année. Cette formation alsacienne se produisant régulièrement dans la région s’est fait vraiment désirer. Quatre ans ont passé depuis un premier album qui avait été bien accueilli. On commençait à avoir soif, on approchait même la déshydratation. Et Housebound sort une grande cuvée pour nous rassasier. La recette semble proche du premier disque, sauf dans le mixage. Premières gorgées d’un vrai disque de metal en deux parties, et très prometteuses d’un bout à l’autre. Un titre sort déjà du lot à la première écoute par son contraste musical, c’est Dear Whoever. Ce dernier titre de cet EP est plus « planant ». On est quand même loin d’une balade, mais si les cinq premiers titres sont plus unis musicalement sans être trop ressemblant, ce dernier offre vraiment son lot de contraste, particulièrement sur les tempos et l’ambiance, tout en gardant des éléments musicaux typiques du genre, comme la guitare lourde et saturée. Techniquement, il n’y a rien à redire. Dans la virtuosité rythmique et technique des métaleux, on n’a rarement à redire sur la technique d’un groupe. Et comme on a trop l’habitude des choses au point, on ne le remarque même plus. Donc, je le remarque et je le dis, c’est maitrisé d’un bout à l’autre ! Coté composition, c’est vraiment réussi aussi. Un bon cru, comme on dit en Alsace ! Rien que le premier titre, Haws & doves, avec ses riffs accrocheurs, ses passages plus nuancés, et surtout une excellente musicalité qui fo

Housebound

DEATH METAL Dans la catégorie death metal, je vote pour Housebound, dans les millésimes
de l’année. Cette formation alsacienne se produisant régulièrement dans la
région s’est fait vraiment désirer. Quatre ans ont passé depuis un premier
album qui avait été bien accueilli.

On commençait à avoir soif, on
approchait même la déshydratation. Et Housebound sort une grande cuvée pour
nous rassasier. La recette semble proche du premier disque, sauf dans le
mixage. Premières gorgées d’un vrai disque de metal en deux parties, et
très prometteuses d’un bout à l’autre.
Un titre sort déjà du lot à la première écoute par son contraste musical,
c’est “Dear Whoever”. Ce dernier titre de cet EP est plus « planant ». On est
quand même loin d’une balade, mais si les cinq premiers titres sont plus unis
musicalement sans être trop ressemblant, ce dernier offre vraiment son lot de
contraste, particulièrement sur les tempos et l’ambiance, tout en gardant des
éléments musicaux typiques du genre, comme la guitare lourde et saturée.
Techniquement, il n’y a rien à redire. Dans la virtuosité rythmique et
technique des métaleux, on n’a rarement à redire sur la technique d’un
groupe. Et comme on a trop l’habitude des choses au point, on ne le remarque
même plus. Donc, je le remarque et je le dis, c’est maitrisé d’un bout à
l’autre !

Grande cuvée

Coté composition, c’est vraiment réussi aussi. Un bon cru, comme
on dit en Alsace ! Rien que le premier titre, “Haws & Doves”, avec ses riffs
accrocheurs, ses passages plus nuancés, et surtout une excellente musicalité
qui font de ce titre, comme en général pour tout le disque, une chanson qui
plaira même aux moins connaisseurs de death metal. Non pas qu’il ne soit pas trash, ou moins
trash. Ce disque est du niveau des grands groupes, avec en plus, ce que je
n’ai pas toujours trouvé dans le genre, une musicalité qui le feront
apprécier de tout mélomane rockeur, sans être au détriment des «
conventions » du genre !
En attendant la deuxième partie du disque “Summer Swing”, second volet de
cet album qui ne devrait pas tarder à sortir, réchauffez-vous avec la partie
hivernale. Ben, tiens, j’en reprendrais bien un petit verre, enfin, un petit
air !

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