On va être honnête dès le commencement de cette chronique, on n’a pas trouvé beaucoup d’informations sur Gavin Portland. On sait que c’est un groupe de post hardcore islandais basé à Reykjavík. Ils ont sorti 2 EPs en 2006 et un premier album (III-VIEWS OF DISTANT TOWNS) en 2007. A chaque fois une numérotation introduit le titre de l’album ou de l’EP, d’où le chiffre 4 avant ce dernier opus au titre très évocateur que l’on peut traduire littéralement par « Main dans la main avec les traîtres, dos à dos avec les putes ». On a cru comprendre que ce nouvel album était plus direct, plus rentre dedans que les précédents titres des Islandais. C’est vrai que dès l’entame du disque le ton est donné avec "Pig Iron". Grosses guitares, basse ultra puissante et surtout cette voix… S’il y a une seule chose à mettre en exergue dans ce combo, c’est sans doute la voix. Une voix criée et très plaintive. Par exemple sur le deuxième titre "Lungs of Brass and Leather" ou un peu plus loin sur "Seven Coils", on pourrait croire que le chanteur Kolli est en train de mourir sur place. D’ailleurs sur presque tous les titres on retrouve cette voix en souffrance ultime. L

Gavin Portland

Toujours à l’affût de nouvelles découvertes ou de groupes improbables, Lords of Rock aime surprendre ses lecteurs. Preuve à l’appui avec cette chronique de Gavin Portland, groupe tout droit sorti de la scène alternative islandaise.

 

On va être honnête dès le commencement de cette chronique, on n’a pas trouvé beaucoup d’informations sur Gavin Portland. On sait que c’est un groupe de post hardcore islandais basé à Reykjavík. Ils ont sorti 2 EPs en 2006 et un premier album (III-VIEWS OF DISTANT TOWNS) en 2007. A chaque fois une numérotation introduit le titre de l’album ou de l’EP, d’où le chiffre 4 avant ce dernier opus au titre très évocateur que l’on peut traduire littéralement par « Main dans la main avec les traîtres, dos à dos avec les putes ». On a cru comprendre que ce nouvel album était plus direct, plus rentre dedans que les précédents titres des Islandais. C’est vrai que dès l’entame du disque le ton est donné avec “Pig Iron”. Grosses guitares, basse ultra puissante et surtout cette voix… S’il y a une seule chose à mettre en exergue dans ce combo, c’est sans doute la voix. Une voix criée et très plaintive. Par exemple sur le deuxième titre “Lungs of Brass and Leather” ou un peu plus loin sur “Seven Coils”, on pourrait croire que le chanteur Kolli est en train de mourir sur place. D’ailleurs sur presque tous les titres on retrouve cette voix en souffrance ultime. Le bassiste et le guitariste poussent aussi la chansonnette pour les chœurs et cela donne des refrains très puissants comme sur “Dead Ends”. Le meilleur titre de cet album au passage.

 

Sombre

 

Pas besoin de vous dire qu’une certaine noirceur émane de ce disque. Généralement le post hardcore n’est pas le genre musical le plus gai que l’on puisse trouver, mais avec Kolli hurlant sa souffrance sur les sombres riffs, on plonge en plein désespoir. Cet état de fait se remarque d’autant plus sur les titres lents (Seven Coils, Tempest). Ce disque est à déconseiller aux dépressifs à tendance suicidaire.

 

Les amateurs du genre retrouveront sans doute leur compte dans cet album, car il faut reconnaître que c’est du bon (post) hardcore. Il y a d’excellents passages où les musiciens envoient la sauce et d’autres plus calmes, plus lents et plus sombres.
Une découverte intéressante, mais ce n’est pas un disque à écouter en boucle. A moins d’être un peu maso et d’aimer la souffrance.

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