Fini l’interminable marche pour aller du camping au concert, cette année le garorock nous a fait du gring sur le papier et nous a emballer cash à l’arrivée. Plus rien n’a envié à ses confrères. La programmation sur les trois jours est plutôt hallucinante comparée aux années passées. 2012 c’est Skip The Use, David Guetta (il en faut pour tout le monde), Dionysos, Metronomy, The Ting Tings, C2C, NOFX ….
Nous étions présents que le Dimanche, jour d’une programmation dont la tête d’affiche est The Offspring, si, si, ce groupe de punk-rock adolescent qui nous a tous aidé les soirs de chagrins était à Marmande (Lot et Garonne). L’ambiance à l’ouverture de ce dimanche est plutôt celle de Gros-manches, de la boue par terre (il a plu samedi), on entend de ci de là, des petits « David Guetta est le seul DJ a mixer les bras en l’air »… Il semblerait que sa prestation de vendredi était plutôt décevante. (La rumeur dénonce son cachet à hauteur de près de 200 000 euros… ça fou les glandes !)
14h00 pétante (organisation de dingue oblige) le 1er concert démarre, c’est Pendentif. Ils ont de belles gueules d’anges pour alimenter une pop guillerette et toute en français. La bonne volonté est au rendez vous et les quelques festivaliers commencent a arriver pour les aider… Il était temps !
14h50 – C’est Boulevard des Airs que l’on attend au tournant. Les groupes SFR jeunes talents c’est soit nul, soit vraiment cool. Et cette année c’est la Classe ! Les mecs arrivent sur scène et défoncent tout avec leurs trompettes qui courent, la gratte qui sautent et leurs têtes tellement différentes ! L’un a l’air d’un punk, l’autre d’un polytechnicien … Et pourtant les mecs assurent. Ce n’est pas que de la ballade romantique hommage à l’Espagne, non, il y a vraiment de la teuf derrière ! C’est un régal !
15h40, toujours pile à l’heure on enchaine sur Breton, que je découvre ici. Le chanteur a la gueule parfaite du rockeur-beau-gosse-mystérieux… Il pousse la chansonnette et nous donne l’impression de s’ennuyer avec nous. Est ce la timidité ? On ne sait pas mais on passe.
16h30 C’est la place de Charlie Winston, toutes les minettes sont là trépignantes. Les photographes attendent leurs entrées en crash-barrières mais … Non ! Monsieur Winston est une tête brûlée, il refuse les photos en live. Le cachet du festival « oui » mais les « a coté » … non. Le show se déroule, il enchaine les petits clins d’œil aux nénettes, l’équipe se déhanche comme un Paon qui nous fait la cour ! Et Attention Mr Winston sait être Rock n Roll, il grimpe même sur la structure de la scène…
17h50 la place est à Izia, la fillette devenue grande de Jacques Higelin. Je la croise plutôt anxieuse en backstage, le gong sonne et Pan ! Elle arrive sur la scène gorgée d’énergie pour nous servir ses morceaux très féminins mais savoureusement rock ‘n roll .C'est bon, elle a un peu, réveillé la meute.
18h55 : Dionysos vient nous réveiller pour le reste de la nuit, chaque chanson ou tube nous fait sauter le public. Le bonhomme réclame des « orgasmes féminins » pour son guitariste. Et il a l’air d’en avoir. Après un culte "Song For Jedï ", Monsieur, se prend un bain de foule et finit par atterrir une centaine de mètres plus loin sur le toit de la cabane de l’ingé-son. Comme d'hab'… Debout, porte voix à la main, Il finit son Show avec cette non moins culte tête d’oiseaux ! Il n’y a pas à chercher, la scène, il l’assure !
20h15 The Ting Tings est là. Lui alterne la guitare, la batterie, avec une aisance démoniaque. Aucunes nenettes du public ne décroche de sa belle gueule de surfeur Australien. Mais voilà, sa voix a elle, n’est pas au rendez vous. C’est une déception en live… Dommage. Même le tant attendu "Shut up and let me go" ne fait sautiller que ceux qui ont encore la musique du CD dans la tête. Le blond peroxydé de cette « meuf branchée » a heureusement aidé à regarder le concert.