Premier album depuis douze années d’existence. Le mystère se nomme Moriarty, et est un groupe de folk franco-américain, amoureux du vieux continent, fils de communiste pour certain, ayant fui le pays de l’oncle Sam. On n’en saura pas plus.

Moriarty

Premier album depuis douze années d’existence. Le mystère se nomme Moriarty, et est un groupe de folk franco-américain, amoureux du vieux continent, fils de communiste pour certain, ayant fui le pays de l’oncle Sam. On n’en saura pas plus.
Nommé d’après le professeur Moriarty, l’ennemi le plus redouté de ce brave Sherlock Holmes, ou d’après un patelin traversé par la route 66 au Nouveau-Mexique, libre choix sur cette question, la fratrie Moriarty (même principe que les Ramones) vient de sortir le bien-nommé Gee Whiz But This Is A Lonesome Town puisant aussi bien dans le folk, la country, le jazz, le blues que dans diverses musiques traditionnelles. Un vrai-fourre tout, s’offre à nous, où plane l’ombre de quelques vieux desperados dont le fameux Johnny Cash, ou le seigneur Kerouac, pour certains décors

À l’instar des pionniers, Moriarty voyage dans de longues prairies, touchant à tout, ne s’emmêlant rarement les pinceaux. Ce disque n’est pas une alignée de chansons, il se ressent comme un ouvrage de voyage mais de voyage à l’instinct sans réservation à l’avance. Douze titres, pour douze atmosphères différentes entre feux de joie, spleen, danse balkanique et blues version rocking-chair. Gee Whiz But This Is A Lonesome Town commence fort avec «Jimmy» un morceau entraînant relatant les aventures de Jimmy et de sa famille sauce country. Les perles sont nombreuses, on pensera à ce sujet au très beau «Cottonflower», dont le contenu se révèle très apaisant et presque magique, une perle. L’album s’achève avec le beau «Jaywalker», où s’entrechoquent clarinette, bruit de machine à écrire et voix très jazzy. Douze titres pour presque une heure à traverser des kilomètres de prairies, et une seule envie nous vient, celle de voyager, aller loin, très loin, car en janvier par chez nous, c’est pas franchement la joie

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