Samedi 24 février, on fait la queue au Rocking Chair pour tenter d’obtenir l’un des cinquante billets restant pour le concert Tafta. Le groupe veveysan joue à domicile pour la première de leur tournée. La soirée s’annonce chaude, les fans sont là, 50% du public porte le T-shirt Tafta ! Quelques minutes avant leur concert, Laurent (claviers) et Wally (guitare) se prêtent au jeu de l’interview.

Tafta

Comment avez-vous choisis le nom Tafta? Est-ce qu’il y a une signification cachée?
Laurent: En fait, choisir un nom de groupe c’est pas toujours gagné ! Après s’être tous creusé la tête, on a sorti quelques noms, et parmi ceux qui nous plaisaient, il y avait Tafta qui sonnait bien. Au-delà de la sonorité, Tafta veut dire tisser en Turc, comme on adore les contacts humains et lier des liens avec le public, la signification nous correspondait.

Comment vous définissez votre style ?
Laurent: C’est difficile, on est cinq personnes et on a tous un univers musical bien différent. Lorsqu’on compose, on rajoute tous notre grain de sel. Tafta c’est un métissage… Disons, Pop-rock teinté d’une touche électronique.

Ce soir c’est le vernissage de votre 2e album, j’imagine que c’est grand moment pour vous, est-ce que vous êtes contents de ce deuxième opus ?
Wally: Alors complètement ! Il reflète ce qu’on est sur scène, il y a de l’énergie, des sons bruts, mais qui vont vite à l’essentiel. C’est grâce au réalisateur Steve Lyon qui nous a dirigé pendant l’enregistrement.

Justement, Steve Lyon est une grosse pointure, comment avez-vous fait pour travailler avec lui?
Laurent: Pour ce deuxième album, on voulait passer à la vitesse supérieure, donc on cherché sur le net, dans des liste de management international, on a vu que Steve avait travaillé avec une jolie brochette d’artiste (Depeche Mode, Susan Vega, Paul Mc Cartney). En plus, il n’était pas fermé aux Français. Donc on l’a contacté, il est venu nous écouter et là le courant a tout de suite passé.

C’était pas trop difficile de l’imposer à votre boîte de production ?
Wally: Travailler avec des réalisateurs étrangers, c’est très cher! Heureusement, Steve nous a dit qu’il avait eu un coup de cœur pour nous et que quoi qu’il arrive il voulait qu’on fasse ce disque ensemble. Il a accepté de faire des concessions financières importantes, ce qui nous a permis de réaliser l’album ensemble.

Même si vous êtes déjà bien connu, que vous passer sur les radios, vous ne vivez pas encore de votre passion ; est-ce que ça devient difficile de gérer la musique et la vie à coté?
Laurent: C’est vrai qu’à l’exception de Wally on a tous un métier à coté, donc c’est clair qu’il y a des étapes intermédiaires qui sont plus difficiles. Mais notre but est de devenir pro et de faire plus que ça, donc on donne tout ce qu’on a pour y parvenir. Et puis surtout on a tous énormément de plaisir à faire de la musique, c’est ce qui compte.

Quel est votre souhait pour 2007?

Wally et Laurent:  Se faire connaître encore un peu plus, et puis faire de bons concerts dans les différents festivals suisses. On vise aussi la France, la Belgique et le Canada.

Dernière question : Quel est votre dernier coup de cœur musical?

Wally: Les Red Hot, J’ai toujours été fans !
Laurent: Anaïs, pour son coté délire, et le dernier de Marc Lavoine, très serein.


Lien vers le site officiel de Tafta

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