The Howling Hex, le nouveau groupe du guitariste et songwriter Neil Hagerty, ancien Royal Trux, Pussy Galore et Weird War, sort sur le label Drag City, un album qui se nomme Nightclub Version Of The Eternal.
Le groupe de rock indépendant américain nous plonge dans une ambiance qui fait penser aux White Stripes : omniprésence de la guitare, ainsi que d’une batterie, bien que minimaliste, qui donne une impression de percussion afro sur les deux premiers titres. Ceux-ci rappellent (Hammer And Bluebird et Lips Begin To Move) un certain "Sympathy for the Devil" des Stones ou encore l’Afrojazz de Fela Kuti.
Une influence très sixties que l’on peut retrouver aussi sur les autres chansons du disque. En effet, les sept titres fleurent bon le peace and love à la sauce Woodstock dans les arrangements musicaux, comme le jeu de guitare aux accents presque indiens de "How Many Steps Now". Le fait d’être chanté en duo donne aussi un côté rétro presque beatle-esque au disque.
La durée inhabituelle et peu commerciale des chansons (environ sept minutes chacune) dénote bien une envie de recherche et d’expérimentation, qui se ressent aussi dans les passages instrumentaux où l’influence de Jimmy Hendrix se dévoile fortement.
Un album aux inspirations africaine et indienne qui plaira aux nostalgiques d’une époque où le rock était encore synonyme d’expérimentation et de métissage.