Interview exclusive de Harry Collier, leader de Kubb.

Kubb

Bonjour Harry, savais-tu avant de le choisir que le nom de ta formation est également le nom d’un jeu suédois ? Doit-on y voir un parallèle ?

Harry : Non alors en réalité pas du tout, on a choisi ce nom et plus tard lorsque tout était fait, on s’est décidé à regarder sur internet et on s’est rendu compte qu’il existait non seulement un jeu possédant ce nom, mais également une radio basée aux Etats-Unis. Donc pour répondre à la question, ce n’était pas voulu du tout!

Dis-moi, qu’est-ce qui t’a décidé à commencer cette nouvelle vie, d’abandonner ton job… Celaa ressemble fortement à partir à l’aventure, n’est-ce pas ?

Harry : Oui, tout à fait, mais en réalité j’ai déjà eu l’occasion de faire partie de quelques groupes par le passé donc ce n’était pas quelque chose d’entièrement nouveau pour moi. Ce fameux jour, où tout s’est passé, j’étais serveur dans un restaurant. Rollo (frère de Dido), m’a entendu chanter «Happy Birthday» et depuis tout s’est enchaîné rapidement.  Il m’a demandé si j’étais libre pour passer au studio d’enregistrement. J’y ai rencontré deux personnes, lesquelles m’ont demandé d’écrire quelques textes, ce que je n’avais plus fait depuis un certain temps. Il en est sorti environ une dizaine de chansons. J’ai ensuite contacté plusieurs de mes connaissances pour monter le groupe. Et ça a donné Kubb.

Ca ressemble à s’y méprendre à un rêve…

Harry : En fait, je n’ai pas vraiment décidé de ce qui s’est passé. Mais effectivement, certaines fois cela ressemble à un rêve avec ses bons et ses moins bons moments.

Ta musique véhicule une énergie apaisante et positive, quelles ont été tes influences et comment t’ont-elles aidé pour ce premier album ?

Harry : Mes influences se sont toutes quelque part donné rendez-vous sur ce premier album, à dire vrai. De Kate Bush à Joni Mitchell, Jimi Hendrix, Jeff Buckley, et tout naturellement les Beatles.

Tu es né à Liverpool, mais tu as grandi à Tobago, peux-tu me dire si ce pays a contribué à cet album et si oui comment ?

Harry : Je ne sais pas de prime abord, mais je dirais que, de manière générale ce pays n’a pas contribué, ni influencé sur la composition de Mother, musicalement parlant. On n’y trouve aucun son calypso ou orienté vers les mélodies du genre. Peut-être que le prochain album pourrait avoir quelques sonorités différentes, indiennes ou carrément latino. Je crois par contre que ma nature profonde a influencé la tournure que Mother a pris.

Mother semble être dédié à l’amour, la vie et les femmes en général. Quel est ton point de vue sur cette constatation ?

Harry : Oui, effectivement. C’est quelque chose qui me tenait à cœur. J’ai une connaissance qui a eu un bébé au moment de l’écriture de ce premier album, cette femme est devenue maman, et il m’a semblé que ce serait une bonne idée que de donner ce nom à ce premier disque. Il y a aussi cette domination masculine sur le monde actuellement, et à mon sens la présence féminine apporte quelque chose de vraiment important.

Que pouvons-nous souhaiter à Kubb pour le futur ?

Harry : De passer le cap très difficile du second album, nous nous devons d’assurer un deuxième album exemplaire. Tout le monde t’attend au détour, et on se sent quelque peu nerveux. On se focalise sur une excellente qualité pour les prochains titres.

Est-il très difficile de franchir le cap du premier album ?

Harry : Oui, je ne me rendais pas compte au début que ce serait si difficile. Et plus encore maintenant que le premier disque s’est bien vendu en Europe, plus de 100’000 exemplaires, et qu’il est gold aux Royaume-Unis. On se doit absolument de réussir pour nos fans mais également pour nous.

Harry, de notre côté on a quelque chose à te dire, merci de continuer à nous faire rêver dans les années futures avec ta musique apaisante…

Photos par ©Alain Groux

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