Amis de bons goûts bonsoir. Le « nouveau » Romandie continue son excellente programmation et se prépare à vivre un week-end gargantuesque question affiche musicale (Metropop Festival oblige) avec pas moins de six concerts en trois jours plus des afters qu’on ne présente plus. Pas de variété de giron ni de rock de camping mais trois soirées qui brassent, en vrac, électro, rock, grindcore, post-rock…bref ce qu’on aime.
Le vendredi 7, on commence avec la soirée Metropop I qui va sentir le hard qui tache. Behold The Arctopus ouvrira cette soirée funèbre avec son metal complètement déjanté qui ferait passer les solos de Kerry King pour une énième resucée de Jeux Interdits. Genghis Tron et son nom qui fait postillonner, donnera dans la boucherie entre grindcore épileptique et navigation électronique, un concert à faire passer The Dillinger Escape Plan pour un coverband de Bénabar, bref du lourd, du suintant, du hard. Force.
Metropop II prend le relais le lendemain pour uns soirée un peu plus accessible (quoique) – leggins violet de rigueur – et carrément plus dansante avec les américains de Mahjongg et leur électro fourre tout ultra répétitive avec en prémices les anglais de Gay Against You et leur électro « pop ».
Dimanche, jour d’éveil spirituel s’il en est, nous donnera l’occasion de voir à l’œuvre les incroyablement aériens Russian Circles (voir chronique) ainsi que leur compères toujours très tendus, le quatuor de Seattle, These Arms Are Snakes et leur rock-noise à faire ressusciter les héros de la scène DC d’antan (non, pas les bouseux d’AC/DC). A ne pas manquer !
About Author
Rédacteur en chef, chroniqueur, tyran : Si Lords of Rock était un château, on pourrait dire qu’Anthony est un des artisans ayant posé les premières pierres. Si maintenant l’édifice est terminé, cela ne l’empêche pas de fignoler quelques détails et mettre deux ou trois guirlandes pour égayer. Désormais rédacteur en chef, il motive les troupes et donne des coups de bâton quand ça ne va pas (mais les rédacteurs adorent ça). Féru de grosses guitares mais aussi de grands classiques de la musique francophone comme Céline Dion et Bézu, Anthony possède une des plus belles discographies du canton de Vaud. Mais pour la voir il faut d’abord trouver sa grotte, perdue au beau milieu des montagnes Suisses. Oui, Anthony vit isolé du monde depuis la séparation des Forbans en 1995.