Quoi de plus jouissif qu'un groupe de bourrins qui reprend des titres de groupes tout aussi bourrins (pour l'époque s'entend, car la plupart se situent dans un spectre allant de 1965 à 1985) ? Les groupes repris ne sont autres que Les Stones, T-Rex, The Doors, Ram Jam, Deep Purple, Louis Armstrong ou encore Black Sabbath. Alors hop ! Plongeons-nous plus avant dans ce joyeux bordel : la reprise de "Lay-Lady-Lay" de Dylan était déjà connue au bataillon, puisqu'elle figurait déjà sur Filth Pig : mélange de guitares cristallines, de trash et de basses rouleau-compresseurs, le tout sur son lit de jolie mélodie.

Ministry and co-conspirators

Quoi de plus jouissif qu’un groupe de bourrins qui reprend des titres de groupes tout aussi bourrins (pour l’époque s’entend, car la plupart se situent dans un spectre allant de 1965 à 1985) ? Les groupes repris ne sont autres que Les Stones, T-Rex, The Doors, Ram Jam, Deep Purple, Louis Armstrong ou encore Black Sabbath. Alors hop ! Plongeons-nous plus avant dans ce joyeux bordel : la reprise de "Lay-Lady-Lay" de Dylan était déjà connue au bataillon, puisqu’elle figurait déjà sur Filth Pig : mélange de guitares cristallines, de trash et de basses rouleau-compresseurs, le tout sur son lit de jolie mélodie. "What a Wonderful World", déjà reprise par les Ramones à l’époque, est particulièrement bien réussie ici. Jouée au piano… presque jusqu’à la fin (Ministry étant ce qu’ils sont), la voix est aussi graveleuse que celle du vieux Louis. On perçoit toutefois clairement que c’est un blanc qui chante. Si "Under My Thumb" sonne comme un Dance Party Vol.8 durant les 15 premières secondes, les murs de Marshall (Mesa Boogie ?) s’empressent vite d’effacer cette vilaine impression. Assez curieusement, la plage 2 est créditée "Bang A Gong" sur l’exemplaire promotionnel, alors qu’il s’agit bel et bien du "Get It On" du Tyrannosaure ! Quant à "Radar Love", il est ce à quoi la jeunesse devrait penser lorsqu’on leur parle de musique festive ! Mais ne faites pas la fête chez vous, Papa et Maman risquent de gueuler sévère, ainsi que tout le quartier… et puis il y a "Space Truckin" aussi. Comme la plupart des titres, il ne présente rien de vraiment nouveau par rapport à l’original signé Blackmore et consorts – si ce n’est une note bourrine jouissive et une voix saturée. Enfin, vous n’arriverez pas à reconnaître "Roadhouse Blues" avant le refrain, car le morceau ressemble à du speed metal. Vous l’aurez donc compris : le but de Ministry est de jouer plus vite et plus fort que le reste de la planète. Etre Motörhead à la place de Motörhead ? Allons, il y a encore un pas (impossible à franchir en aura décidé l’Histoire). Cet album est de ceux que l’on peut ressortir à tout moment car il ne contient que des classiques. Chaque année à Noël, par exemple…

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