dimanche , 10 novembre 2024
Alors que ces jours, Puddle Of Mudd nous ressort un album pompé sur les standards 90’s et que tout le monde continue à se masturber avidement sur un groupe canadien, le monde continue à tourner, avec ou sans eux.

Pinback

Alors que ces jours, Puddle Of Mudd nous ressort un album pompé sur les standards 90’s et que tout le monde continue à se masturber avidement sur un groupe canadien, le monde continue à tourner, avec ou sans eux. Sorti dans l’anonymat le plus total – pas de prix vert à la FNAC ou simplement pas distribué dans les grands magasins – par le label qui retrouve beaucoup de gloire, grâce à ces dernières productions qui valent la peine, on pense pour les plus connues à CocoRosie, !!! ou encore à Tv On The Radio. Touch And Go Records, auxquels sont restés bien fidèle, les Californiens de Pinback, pour leur quatrième album, le deuxième pour le label de Chicago, soit dit en passant véritable mine d’or au milieu des années 90 pour toute la scène noise.
Trois ans après Summer In Abaddon, ponctué d’un joli succès d’estime tant de la part du public que par les critics, Autumn Of The Seraphs en remet une couche. Enregistré dans son home studio, Pinback continue à avancer et s’articule toujours autours de Zach Smith et de Rob Crow, qui ont eu sur le coup un coup de mains de différents batteurs respectés et respectables de l’underground américain.
Pinback grandit encore plus avec cet album, plus de maturité – même si ce terme veut parfois dire n’importe quoi – des mélodies mieux ficelées, bref un bond en avant. Du coup, Pinback se profile comme un des leaders de la scène indie-pop d’outre-atlantique, qui compte parmis ses rangs par exemple Modest Mouse, ou encore Death Cab For Cutie. Un de ses groupes qui ont des doigts en or et écrivent des chansons qui nous tiraillent toute la journée, des chansons légères, faciles d’accès, tantôt slow tantôt jumpy, et toujours bien produites. Pinback a écrit un grand album qui oblige l’auditeur à rester scotché. Car c’est un fait, toutes les compos sont des tubes. Les hits s’enchaînent sans dévier vers cette facilité et cette niaiserie qui accompagne tant de groupes actuels et passés, car tout ce qui est vieux n’est pas forcément mieux.

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