Après une attente de 4 ans, Eddie Vedder et ses fidèles musiciens reviennent en force avec l?album Pearl Jam. Durant ces 4 longues années, les fans ont eu le temps de patienter avec un best of, un double album de B sides et quelques live de la tournée précédente. Pearl Jam, 8ème album studio est à la fois un retour au source et parallèlement une continuité à Binaural et Riot Act. En effet, l?entrée en matière du groupe de Seattle est tonitruante. Les trois premiers titres ont une énergie qui redonneront le sourire aux fans de la première heure.

Pearl Jam

Après une attente de 4 ans, Eddie Vedder et ses fidèles musiciens reviennent en force avec l’album Pearl Jam. Durant ces quatre longues années, les fans ont eu le temps de patienter avec un best of, un double album de B-Sides et quelques live de la tournée précédente.
Pearl Jam, huitième album studio est à la fois un retour au source et parallèlement une continuité à Binaural et Riot Act. En effet, l’entrée en matière du groupe de Seattle est tonitruante. Les trois premiers titres ont une énergie qui redonneront le sourire aux fans de la première heure. "World Wide Suicide" assume parfaitement son rôle de premier single et "Comatose" rappelle les fameux "Luckin" et "Habit" de No Code.
On retrouve du Pearl Jam un peu plus traditionnel sur "Severed Hand" et "Marker In The Sand". Traditionnel certes, mais bien rock n’roll tout de même.
"Parachutes" rompt le tempo soutenu lors des premiers titres. C’est le moment où l’on invite sa copine à danser ou alors pour les puristes, c’est le moment où ils vont chercher une bière dans le frigo en se disant «Putain… c’est plus comme avant…». Quoi qu’il en soit, ce slow est fort agréable à écouter et prouve l’étendue du répertoire de Pearl Jam. En quelques minutes on passe de "Comatose" à "Parachutes" sans être choqué par la différence d’intensité.

La seconde partie de l’album est bien dans la lignée de Binaural et Riot Act. Peut-être même un peu trop. Les titres sont bons, relativement mélodieux et calmes, mais il manque un petit quelque chose. Quoi ? Peut-être cette magie qu’on retrouvait dans Vitalogy et No Code. Ces rythmes et mélodies qui nous rendaient accro à notre platine.
L’album se clôt avec "Inside Job", titre de plus de sept minutes, encore une fois très calme, où l’on entend passablement de piano avant que la distortion ne remplace l’acoustique.

Une fois de plus, Pearl Jam nous invite à écouter et réécouter l’album avant de sentir les subtilités et d’apprécier les morceaux à leur juste valeur. Eddie Vedder et ses potes seront en concert le 13 septembre 2006 à l’Arena de Berne.

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