Ne vous fiez pas à la pochette. Jack et Meg, ridicules dans leurs costumes noir et blanc à paillettes, vous ont concocté un bel album. Des guitares blues, une cornemuse, un orgue... il y a de tout dans le nouveau White Stripes. (…)

The White Stripes

Ne vous fiez pas à la pochette. Jack et Meg, ridicules dans leurs costumes noir et blanc à paillettes, vous ont concocté un bel album. Des guitares blues, une cornemuse, un orgue… il y a de tout dans le nouveau White Stripes. N’en déplaise aux critiques qui avaient peu aimé le précédent Get Behind Me Satan, lui reprochant de s’éloigner du rock carré qui avait fait le succès du groupe, Jack et Meg continuent sur leur lancée. Et c’est tant mieux.
Icky Thump est un joyeux désordre, qui fourmille d’influences diverses. L’album, puissant, marque au fer rouge le dixième anniversaire des White. D’emblée, le titre éponyme est une explosion de force : heureuse de retrouver la célèbre Airline de Jack, la batterie de Meg s’en donne à coeur joie.
Il faut s’arrêter sur le troisème morceau, "300 M.P.H Torrential Outpour Blues". Il oscille entre une rythmique sage et des riffs agressifs, tel un félin qui fait le dos rond pour mieux rugir quelques secondes plus tard. La suite est aussi bonne.
L’étonnant "Conquest", avec ses trompettes hispanisantes et ses guitares viriles, est un bijou. Jack imprègne le titre de sa voix puissante, tandis que Meg parvient à imposer des rythmes de flamenco à sa batterie. Surprenant. "Prickly Thorn", But Sweetly Worn" nous emmène dans les landes écossaises, avec cornemuse et accents celtes. Icky Thump nous fait voyager, donc.
Une seule constante, dans tout l’album : le talent implacable des White Stripes, toujours capables de nous étonner, dix ans après leurs débuts.

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