Two Gallants

Ce n’est peut-être pas le duo indie-rock le plus connu par chez nous, mais je peux vous garantir que nos deux compères n’ont rien à envier aux Black Keys, White Stripes, Kills, Black Box Revelations ou que sais-je. Les Two Gallants sont un p*** de groupe qui dégagent une intensité à toute épreuve (Ride Away) et qui peuvent se targuer d’avoir une discographie qui tient la route. En quelques albums les deux baroudeurs ont acquis un certain savoir-faire musical et le respect de leurs pairs. En mélangeant du folk mélodieux à un rock brut, intense et abrasif, les Two Gallants ont trouvé leur style. La voix rocailleuse et toujours à la limite d’Adam Stephens est aussi la marque de fabrique du groupe.

Avec ce quatrième album THE BLOOM AND THE BLIGHT, on retombe sur nos pattes et rien ne vient nous perturber à l’écoute des 10 titres présents. Et heureusement que rien ne nous dérange car ces 10 nouveaux morceaux se vivent comme des moments uniques où l’on vibre avec les musiciens, où l’on vit l’intensité du moment, où l’on ressent chaque note et chaque mot. C’est très fort, particulièrement en début d’album avec des titres comme "Halycon Days", "Songs of Songs" et "My Love Won’t Wait". En trois titres, l’ambiance est posée avec des mélodies mortelles et une ambiance saturée, intense à souhait. Ils jonglent parfaitement en passages folk acoustiques et rock qui déménage, c’est ce qui fait leur force. Ecoutez l’intro de "Songs of Songs", la fin au piano de "My Love Won’t wait", le break de "Halycon Days"…. pff.. terrible…

 

 

On se remet difficilement de cette entrée en matière tonitruante. C’est là que "Broken Eyes", pur produit folk avec l’harmonica vient nous calmer la moindre avant que "Ride Away" nous botte encore les fesses. Décidément…
En 6ème plage "Decay" fait retomber quelque peu cette si bonne atmosphère. Pas si grave, on l’utilisera comme chanson de transition pour nous conduire à "Winter’s Youth". L’ambiance créée sur cette chanson est unique, les passages folk avec les voix en arrière fond nous font rêver de grands espaces enneigés et brumeux. Ca sent l’Amérique. Le refrain contraste avec ce son de guitare ultra gras et saturé.

Les 3 derniers morceaux de l’album sont plus qu’honorables, sans toutefois atteindre le niveau des titres cités jusque là. Ils méritent néanmoins toute l’attention nécessaire et on finit par les apprécier autant que les autres, car à force d’écouter l’album en boucle ils deviennent familiers.

Vous l’aurez compris, THE BLOOM AND THE BLIGHT est un grand album qui va rester dans les « bons tuyaux 2012 ». La bonne nouvelle de la semaine, c’est qu’ils viennent jouer en Suisse, au Fri-Son de Fribourg le lundi 3 décembre. Nous, on y sera. Vivement dans 3 mois !

 

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