A la première écoute, on en resterait sur le cul...ca existe encore des labels qui sortent ce genre d'album? Un album avec des vrais gros pains dedans! Enfin...plutôt un album avec un mec qui fait des pains avec ses baguettes...non...pas un truc genre Live Aid ou dans chaque CD on aurait glisse un pain a renvoyer au plus vite a Addis Abeba, non, juste quelques trucs a la batterie qui choquent l'oreille de l'auditeur assez régulièrement. On s'apprête a vite ranger le disque dans les caves encombrées du rayon hard/emo-core mais quelques mélodies entêtantes reviennent familièrement nous hanter et puis cette voix...puissante, enragée et déchirée, noyée de saturation...comme la gratte d'ailleurs. Alors on y retourne et on se renseigne un peu. Loin d'être manchot, le batteur de nos 4 amis belges pratique un jeu rythmique base sur le quatre quart (ou un truc comme ca, "comme pour la valse" me précise un ami viennois qui s'y connaît), qui peut surprendre au début mais qui donne une folie et une originalité indéniable aux compos excellentes de cet Hickey Underworld.

Hickey Underworld

La Belgique, autre pays du rock ? C’est en tout cas vérifiable quand on se prend une telle claque dans la face. The Hickey Underwold: un nom à retenir, de toute urgence.

 

A la première écoute, on en resterait sur le cul…ca existe encore des labels qui sortent ce genre d’album? Un album avec des vrais gros pains dedans! Enfin…plutôt un album avec un mec qui fait des pains avec ses baguettes…non…pas un truc genre Live Aid ou dans chaque CD on aurait glisse un pain a renvoyer au plus vite a Addis Abeba, non, juste quelques trucs a la batterie qui choquent l’oreille de l’auditeur assez régulièrement. On s’apprête a vite ranger le disque dans les caves encombrées du rayon hard/emo-core mais quelques mélodies entêtantes reviennent familièrement nous hanter et puis cette voix…puissante, enragée et déchirée, noyée de saturation…comme la gratte d’ailleurs.
Alors on y retourne et on se renseigne un peu. Loin d’être manchot, le batteur de nos 4 amis belges pratique un jeu rythmique base sur le quatre quart (ou un truc comme ca, “comme pour la valse” me précise un ami viennois qui s’y connaît), qui peut surprendre au début mais qui donne une folie et une originalité indéniable aux compos excellentes de cet Hickey Underworld.

 

Sur le cul

 

Le rapport avec la valse s’arrêtera la car cote musique c’est plus a un incroyable croisement entre Deftones, pour le chant et la puissance, At the Drive In, pour le son et la folie furieuse de certains passages et leurs compatriotes de dEUS pour les mélodies toujours bancales mais qui restent immanquablement gravées dans la tète sans que l’on ne puisse jamais deviner ce qui va arriver dans les secondes qui suivent.
A chaque écoute surgit un petit truc malin qu’on avait pas forcement capte la fois d’avant, une touche orientalisante a la guitare par-ci par-là (genre Love Buzz de Nirvana), une rythmique méchamment new-wave sur d’autres titres (à la Bahaus), bref aucun des 10 titres qui composent cet album hyper cohérent et diversifie n’est a jeter et il y a fort a parier, qu’en attendant de pouvoir contempler ce rouleau compresseur mélodique sur scène, le single “Blonde Fire” se sera fait une belle place au soleil.

 

Au panthéon de la musique belge, il convient dorénavant de placer The Hickey Underworld aux cotes des monuments que sont Johnny, Plastic Bertrand, Confetti’s ou Annie Cordy…ou dEUS si vous avez un goût plus sur.

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