Dry The River

Le groupe londonien Dry the River sort un premier album intitulé SHALLOW BED. La pochette nous indique une entrée par l’eau dans leur univers musical: un requin à l’œil a moitié fermé hante les profondeurs des eaux bleu-sombres. A chacun de décider s’il l’accompagnera ou pas, afin de s’immerger dans la richesse des émotions et dans la fraicheur proposée par cet album. Il y a 11 titres réalisés dans un coin de l’Est de Londres, ce qui nous laisse le temps d’entrer dans l’univers du groupe et de s’y noyer.  

La voix du Peter Liddle à tout pour séduire et nous faire voyager : au-dessus des montagnes et dans l’eau, dans le froid et dans la douceur des foyers, une voix douce qui chante les multiples facettes d’aimer. Dans "Weights and Measures" et "Demons" elle se laisse accompagner si naturellement par les instruments qui la mettent en valeur et qui s’effaçent presque par moment. La batterie, dans "The Chambers & The Valves", amène une touche festive et incite à la joie. "New Ceremony" séduit par un mélange harmonieux de violons et d’autres instruments. Le dernier morceau de l’album, "Lion’s Den", se révèle progressivement et se conclut dans un délire de sons, de couches de musique incandescente qui s’interposent pour devenir des sons acquatiques. Une fin explosive !

 

 

Si vous avez déjà tous les EP et singles, vous serez sans doute un peu déçus, car SHALLOW BED regroupe ces premières années de travail et il n’y a donc pas énormément de nouvelles chansons à découvrir. Pour les autres, cet album est un bon aperçu du travail accompli et laisse présager le meilleur pour la suite.
Un album à conseiller aux fans d’Arcade Fire, The National et Antony and the Johnsons.

 

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