Copain des Black Angels, jeune groupe sombrement psychédélique variante shoegaze, le second album de Darker My Love excite l’attention à la lecture d’une rapide description wikipédienne. Après un premier album homonyme passé incognito dans les bacs en 2006, la bande de L.A débarque avec ses gros sabots pour un second album beaucoup plus tape-à-l’œil, mais sommairement intitulé 2. Une écoute et le jugement tombe aussi sec : des ricains qui pompent Oasis…étonnant. L’intro stadium de "Northern Soul", premier titre de la galette, aurait déjà du nous mettre sur la piste. On a beau chercher l’encrage soi-disant psychédélique, on se casse les dents sur un essai brit pop basé sur la répétition maladive de jérémiades pop indigestes qui nous font alors plus pencher du côté de Keane que des lads de Manchester ("Two Ways Out" en tête de liste). La faute à la voix de Tim Presley peut-être, qui opte souvent pour des décrochages vocaux qui prennent le large dans les aigus. N’est pas Craig Nicholls qui veut. Et comme les instruments s’effacent derrière la voix après chaque intro, l’excitation retombe aussi sec. Tant de légèreté, mais pourquoi ? On trouve pourtant dans les rangs Andy Granelli de The Distillers…

Darker My Love

De Los Angeles, le quatuor Darker My Love livre son deuxième album. Leur nom de groupe provient d’un morceau des punks True Sounds of Liberty. Le sont-il autant que ces derniers ? Réponse avec la chronique d’un disque mi-figue mi-raisin.

 

Copain des Black Angels, jeune groupe sombrement psychédélique variante shoegaze, le second album de Darker My Love excite l’attention à la lecture d’une rapide description wikipédienne. Après un premier album homonyme passé incognito dans les bacs en 2006, la bande de L.A débarque avec ses gros sabots pour un second album beaucoup plus tape-à-l’œil, mais sommairement intitulé 2. Une écoute et le jugement tombe aussi sec : des ricains qui pompent Oasis…étonnant. L’intro stadium de “Northern Soul”, premier titre de la galette, aurait déjà du nous mettre sur la piste. On a beau chercher l’encrage soi-disant psychédélique, on se casse les dents sur un essai brit pop basé sur la répétition maladive de jérémiades pop indigestes qui nous font alors plus pencher du côté de Keane que des lads de Manchester (“Two Ways Out” en tête de liste). La faute à la voix de Tim Presley peut-être, qui opte souvent pour des décrochages vocaux qui prennent le large dans les aigus. N’est pas Craig Nicholls qui veut. Et comme les instruments s’effacent derrière la voix après chaque intro, l’excitation retombe aussi sec. Tant de légèreté, mais pourquoi ? On trouve pourtant dans les rangs Andy Granelli de The Distillers…

 

On guette le sursaut

 

 

Bon, l’album commence ma foi en beauté avec “Northern Soul” et ses gros sons de guitare, mais le tout sombre dans le sentimentalisme le plus latent, appuyé par des distorsions somnolentes : on guette le sursaut, il semble alors venir de “Waves”, mais outre un son électronique lancinant et répétitif, le titre se dépêtre dans du déjà-entendu mâché et remâché, le tout recraché en une bouillie peu alléchante. L’album se termine sur une ballade, “Immediate Undertaking”, flirtant avec des éléments acoustiques, et demeure, au final, le morceau le plus écoutable, même si ça reste une chanson de gonzesse.

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