The Divine Comedy, malgré ses nombreuses restructurations, est un groupe qui porte très bien son nom. En deux mots, ce nom résume parfaitement toute l'idée cet album, Victory For The Comic Muse.

The Divine Comedy


Une sélection Lords of Rock:

The Divine Comedy, malgré ses nombreuses restructurations, est un groupe qui porte très bien son nom.
En deux mots comme en cent, ce nom résume parfaitement toute l’idée ce nouvel album, Victory For The Comic Muse. Non pas une descente aux Enfers, mais une musique qui se veut festive et lyrique, bien loin de la sagesse de Dante Alighieri. Et qui dit festif, dans ce cas précis, ne dis pas celtique ou Dieu sait quel étron (pour ne pas dire de vilain mot) qu’on retrouve çà et là dans les festivals d’été. Loin s’en faut : la fête se veut orgie, se veut plaisir et se vautre dans les abus pour notre plus grand plaisir.

Le ton général rappelle une bonne vieille comédie musicale américaine sans pour autant virer dans le désuet. Dès le premier morceau, "To Die A Virgin", la couleur est annoncée par le sample d’une vieille série télé suivi de l’orchestre complet. Neil Hannon a été accompagné par pas moins de vingt-huit personnes pour cet opus: neuf violonistes, deux violes, trompette, cor, harpes et la liste continue et se termine par la batterie qui ramène cet album dans des sonorités plus rock que le précédent, Absent Friends. Par dessus ce fond musical d’opéra, des textes faciles d’accès à l’humour toujours présent. Onze morceaux bien agencés avec un interlude central au piano: "Threesome" (tiens, quand on vous parlait d’orgie !).
Un album entraînant qui vous emmène en ballade pour la journée, comme le prouve le septième morceau "Party Fears Two".

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