Tout fan de rock progressif anglais qui se respecte doit s’arracher les cheveux en voyant aujourd’hui une chronique de l’album Lightbulb Sun. Ne vous inquiétez pas, nous n’avons pas huit ans de retard, mais le combo britannique ressort son album accompagné d’un DVD.

Porcupine Tree

Tout fan de rock progressif anglais qui se respecte doit s’arracher les cheveux en voyant aujourd’hui une chronique de l’album Lightbulb Sun. Ne vous inquiétez pas, nous n’avons pas huit ans de retard, mais le combo britannique ressort son album accompagné d’un DVD. Il s’agit bien d’une réédition et nous sautons sur l’occasion pour présenter ce groupe aux personnes qui ne connaîtraient pas encore la bande à Steven Wilson. Le groupe a été fondé il y a une vingtaine d’années à Hemel Hempstead en Angleterre. Influencé par les grands noms de la musique progressive comme les Pink Floyd, Wilson participe à plusieurs projets dont celui des Porcupine Tree. Au début des années 90 les premiers albums sortent et le succès arrive assez rapidement. Le style musical du groupe évolue et change au fur et à mesure des albums. Depuis quelques années, le ton s’est durcit et Porcupine Tree est presque dans un registre métal. Avant cela, en 2000, Lightbulb Sun sort et enchante la critique. Du rock progressif certes, mais loin d’être gentillet sur toute la ligne. Subtil, réfléchit, fin et d’une justesse implacable, cet album ainsi que In Absentia sortit en 2002 restent les références du groupe.  L’album commence par le titre éponyme. D’entrée de jeu on plonge dans l’atmosphère imposée par le groupe. Une guitare acoustique durant les couplets qui devient plus agressive lors du refrain. Un petit solo planant, quelques breaks, la mélodie est agréable après quelques écoutes. Bref, c’est propre.
How Is Your Life Today débute tout en douceur sur quelques accords de piano. Les voix viennent se poser tout naturellement. Relativement court, ce titre pourrait figurer sur une B.O de film d’épouvante. Four Chords That Made A Million est le titre qui divise. Les puristes progressifs crièrent au scandale, tandis que l’amateur moyen de rock voit là un titre plus accessible. Accompagné d’une table indienne, ce morceau sonne presque comme du U2 par moment. A vous de juger.
Nous n’allons pas vous dévoiler tout le disque, c’est à vous de découvrir les facettes cachées et les grands moments de ce Lightbulb Sun. Hatesong et Russia On Ice vous réserveront de bonnes surprises, notamment grâce aux guitares qui sonnent plus heavy par moment. Ces deux titres sont longs et sont assez complexes, mais permettent à l’auditeur de partir dans des mondes parallèles.  
Et le DVD me direz-vous ? Rien d’extraordinaire à se mettre sous la dent
On peut réécouter les morceaux de l’album depuis son lecteur DVD. Trop cool ! Il y a les paroles (au temps d’internet). Il y a une galerie de photos. Bon. Le seul intérêt réside dans 3 morceaux en bonus (Disappear, Buying New Soul, Cure For Optimism). Il manque un clip, ou des images en studio, c’est un peu dommage.  

Un album à découvrir ou redécouvrir, mais n’ayez pas peur de prendre votre temps pour vous approprier les morceaux.

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