Finger Eleven ou anciennement The Rainbow Butt Monkey est un groupe canadien qui a vu le jour en 1994. L'album « Them Vs. You Vs. Me », produit par leur producteur de prédilection, Johnny K. est sorti il y a plus d'une année déjà aux USA et au Canada, mais c'est seulement maintenant que nous avons la « chance » de le découvrir.

Finger Eleven

Finger Eleven ou anciennement The Rainbow Butt Monkey est un groupe canadien qui a vu le jour en 1994. L’album « Them Vs. You Vs. Me », produit par leur producteur de prédilection, Johnny K. est sorti il y a plus d’une année déjà aux USA et au Canada, mais c’est seulement maintenant que nous avons la «chance» de le découvrir. Il est vrai qu’ici le mot chance doit être nuancé, car à l’écoute du disque on a affaire à un drôle de mélange entre Nickelback et Three Doors Down. Ce mélange donne hélas naissance à un disque plutôt fade et uniforme, composé essentiellement de ballades ou de hits radiophoniques sans véritable intérêt.
Prenons quand même la peine de décrire quelque peu le contenu de la galette. On commence avec le single «Paralyser» qui a connu un succès considérable aux USA en se classant dans le top 10 du US Hot. Cette chanson est empreinte d’un espèce de groove ridicule à la Maroon 5 (en moins bien) et d’un refrain énervant dont le seul mérite sera sans doute d’avoir réussi à rester encrer dans la tête d’un Américain moyen. Le deuxième single, «Falling Down», passe mieux que le premier et a le mérite d’être efficace, mais cela ne veut pas dire que le charme est au rendez-vous. La troisième piste «I’ll Keep Your Memory Vague» qui est une ballade aux airs de Nickelback est peut-être une des meilleures du disque. Sinon, pour le reste de l’album, «So-Suicide» vous donnera peut-être effectivement des envies de suicide, «Sense Of A Spark», avec son intro faisant fortement penser aux Foo Fighters devient rapidement ennuyante après plusieurs écoutes et «Talking To The Walls» reprend de nouveau fortement une construction typique au combo de Dave Grohl.
Après l’écoute de ce disque, on sort donc quelque peu déçu, car le groupe n’a pas vraiment d’identité musicale propre. Il reprend beaucoup l’esprit des chansons post-grunge des Foo Fighters ou le chant de Corey Taylor dans StoneSour.Ce disque n’a pas été celui de l’année 2007 et ne sera pas celui de l’année 2008. Comme point positif, on notera le joli bleu de la pochette qui est un subtil mélange emo et metal.

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