samedi , 14 décembre 2024
C'est sous la lumière du jour que les Français de Hushpuppies ont tenté d'enflammer la grande scène du Pully For Noise édition 2008. Sur des sonorités tantôt pop, tantôt rock'n'roll le groupe a su tirer son épingle du jeu. Bon bassiste, bon contact avec le public, la soirée commence vraiment bien.

Pully for Noise 08, 3e jour

C’est sous la lumière du jour que les Français de Hushpuppies ont tenté d’enflammer la grande scène du Pully For Noise édition 2008. Sur des sonorités tantôt pop, tantôt rock’n’roll le groupe a su tirer son épingle du jeu. Bon bassiste, bon contact avec le public, la soirée commence vraiment bien. Avec l’efficace ‘1975’ de leur premier album ou ‘trip to Viena’, ils arrivent à accrocher le public qui est visiblement effarouché par la lumière.

Plus loin, plus tard, dans l’ambiance plus intimiste de la salle de feu l’Abraxas, Jono Mc Cleery présente ses compositions seul à la guitare sèche. Avec un son et une voix proche de ‘Jeff Buckley’, il pousse même le vice à reprendre un titre du célèbre songwriter. Beaucoup d’émotions dans cette salle bondée. Son style très calme tranche très nettement avec les occupants suivants: les Suisses de Rectangle. Ca déménage sur un style noisy rock. Un groupe à suivre.

Du côté de la grande scène, c’est définitivement un soir de grande affluence. Le public assiste calmement au concert de ‘M83’ en attendant Tricky. La double étiquette symphonique pop-rock et shoegazing colle décidément bien au groupe. Beaucoup de synthétiseur, un rock planant et un contact minimal avec leur audience: ils ne sont pas là pour le show. Ils entreprennent même le pari difficile d’enchaîner les morceaux avec paroles en samples à la prise directe au micro. Pas totalement transcendant.

A l’heure Tricky, tous les festivaliers se massent autour de la grande scène et sont surpris de se faire accueillir par la voix de Phil Colins. Effet programmé ou non, l’ambiance redécolle immédiatement après les premières vraies notes. Une reprise d’Eurythmics et la machine est lancée. La voix parfois rauque est contrebalancée par la superbe performance de la choriste. Dans la lancée ils suivent avec la plus incroyable des reprises entendue depuis longtemps de ‘Lovecats’ des Cure. Magique. Malgré une performance donnée très souvent dos au public, l’icône du trip hop va continuer à mettre le feu pendant toute la durée du concert.

Pour clore la partie concert du festival, Adam Kesher, tout de carreaux vêtu, propose son post-punk. Après un début intéressant dans un style et une voix à la Suede, ils enchaînent sur un son plus conventionnel mais néanmoins efficace.

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