Le groupe texan nous avait pondu un petit bijou d’album en 2010 (PHOSPHENE DREAM) et le titre "Bad Vibrations" résonne encore dans notre for intérieur. On s’impatientait donc de découvrir la suite afin de s’évader à nouveau sur ces nappes psychédéliques et envolées dantesques.
A la première écoute, INDIGO MEADOW ne nous a pas envoyé au 7ème ciel comme son prédécesseur. Mais comme tous les amateurs de rock psyché le savent, il faut savoir prendre le temps avant de planer et de ressentir les effets. Un bon album de rock psychédélique, ça se déguste, ça se savoure, il faut parfois en prendre à petite dose pour obtenir l’effet escompté. L’ambiance et le décor sont aussi à prendre en compte. Choisir son moment, trouver l’endroit idéal pour l’écouter. INDIGO MEADOW n’est pas un disque qu’on consomme à outrance et que l’on jette aux oubliettes. Il faut réunir tous ces ingrédients pour prendre son pied et lorsque tout est prêt, on peut commencer la fête.
Quand l’auditeur est enfin prêt, l’écoute de ce nouvel opus est un pur moment de bonheur. Que ce soit "Indigo Meadow" et ses mélodies improbables ou la lourde basse de "Don’t Play with Guns", on retrouve tous les éléments du rock psyché. Le groupe varie aussi avec des titres plus légers (Holland, Always Maybe) ou aux sonorités rétros de la grande époque du rock psychédélique (Love Me Forever, I Hear Colors). Notre coup de cœur ira d’ailleurs à "Love Me Forever" qu’on ne se lasse pas d’écouter. Le rock psyché avec plusieurs voix, quelques effets et cette impression de traverser les époques, on aime et on en redemande ! Au long de ces 13 titres, on apprivoise toutes les possibilités du groupe. Quelle claque, quel flash. Le trip est bon. De la bonne came en somme. Le groupe sera de passage aux Docks de Lausanne le 1er juillet, oh yeah !