Duke Garwood

Multi-instrumentiste, anglais, compagnon de scène de Mark Lanegan, barbu. Un son accoustique, dépouillé, nu, présence fantomatique, désertique, hypnotique, intimiste, narcotique, mystérieux, enfumé.

Après l’écoute ce qui nous reste :

L’artiste propose un opus de blues rock qui fait planer. Si l’envolée du genre vous enchante vous ne serez pas déçu. Il reste un guitariste exceptionnel alliant larsens et slaves autant retenus que jouissifs, en fine subtilité. A cela s’ajoute une chouette voix, bien que ce ne soit pas son principal talent.

Il y a quelque chose d’aride dans l’épopée de ce 5ème album. Le bluesman électrique nous introduit d’emblée dans une ambiance hantée avec Sometimes. Le cadre est posé. Il y a ensuite une ombre en présence, la veillée de Mark Lanegan, dont la lignée est respectée tout du long et un blues noir, mâture. Snake man nous emmène dans l’univers vaudou et reptilien. Disco Lights vaut le détour à lui seul. Le disque s’échelonne donc en parfait équilibre entre blues et folk, en prenant son temps, en lenteur, en profondeur. L’artiste nous plonge dans une ambiance souvent cinématographique mélangée de mort, grâce et pureté. 

Conclusion : Un disque à écouter d’année en année ! Un artiste aussi discret que talentueux.

 

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