Death Destruction

Si vous trouvez déjà que l’écoute de Slipknot est trop rude, passez votre chemin. A côté de Death Destruction, les petits gars de l’Iowa passent pour des enfants de choeur. Autant être franc de suite, ce disque ne fait pas dans la dentelle. Dès la vision de la pochette avec le chanteur du groupe dégoulinant de sueur, veines gonflées à bloc, filet de bave entre les dents et tatouages et piercings à profusion, je me suis douté que j’allais me prendre un parpaing dans la tronche. Après la première écoute cette impression fut confirmée. Un peu plus de quarante minutes de violence inouïe et dépourvues de quelconque complexité. Ces suédois ont voulu rester simples et produire un album aussi brutal qu’efficace. Sur les chansons “Fuck Yeah” et “Mark My Words” toute la rage du groupe est ressentie, Jimmie Strimell crache ses tripes à travers le micro. Le batteur quant à lui s’acharne sur ses cymbales avec, dans le même temps, le bassiste qui donne un semblant de rythme et le guitariste qui nous lâche quelques riffs sobres mais entraînants.
On sera déçu, à mon goût, de la pauvreté des mélodies trop redondantes de chanson en chanson. Impossible de sortir un morceau du lot tellement ces onze pistes forment un enchaînement de destruction et de brutalité. Mais cette énergie exprimée par Death Destruction ne fait pas pour autant de cet album la cause n°1 de vos maux de tête. Les amateurs du genre seront ravis à l’écoute de DEATH DESTRUCTION.

 

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