dimanche , 6 octobre 2024
Polar en concert au Métropole pour la troisième édition de Label Suisse, à Lausanne. Un festival qui privilégie les groupes suisses et qui cette année est en partenariat avec l’inauguration du M2. Nous en profitons pour faire l'interview de Polar, ou Eric Linder comme vous voulez…

Polar

D’où vient le nom Polar?
C’est un pseudonyme. C’est parti de raisons personnelles, je voulais me faire plaisir. Dans mes textes il y a beaucoup de dualités. Polar vient de Bipolarité. Je voulais avoir un nom qui sonne dans toutes les langues. Ma langue maternelle est l’anglais, mon père est germanophone et je parle couramment le français.
Je l’ai trouvé en Irlande, à Chifden, c’était lors de mon premier concert solo, je cherchais un pseudonyme et j’écrivais sur une nappe plein d’idées et l’heure de donner mon nom approchait. Pour finir, j’ai choisi Polar. Je ne me souviens pas des autres idées que j’ai eues.

As-tu déjà joué dans la salle Métropole?
Oui, une fois mais ce n’était pas vraiment un concert. C’était en 1996, on avait la possibilité de jouer 3-4 chansons.

Quand et comment as-tu formé le groupe?
Disons plutôt que je suis en solo et que je collabore avec deux autres personnes. Cela fait douze ans que je suis avec le batteur, et Loïc, le bassiste, vient de nous rejoindre. Il a été le bassiste d’Henri Dès!

Comment vous-définiriez vous?
Auteur-compositeur, je prends mes racines dans la musique folk, acoustique: Neil Young, Bob Dylan, Beck,… Je voudrais qu’on me considère comme un artiste inclassable. Mon premier album, POLAR 1, je l’ai enregistré dans ma cuisine, juste en guitare-voix. Le deuxième, BI-POLAR, est plus arrangé et sur le troisième, SOMATIC,  il y a quelques instruments électroniques. Les trois premiers sont en anglais et le quatrième, Jour Blanc, est en français.

Avez-vous toujours su que vous alliez être musicien?
Non! Avant j’étais sportif, je faisais de l’athlétisme, je pensais plutôt faire une carrière d’athlète. Mon rêve était de devenir sportif professionnel, de faire Athletissima. À vingt ans seulement, j’ai commencé la musique.

Que serait la vie sans musique?
Ce n’est pas possible de vivre sans musique.

Qu’est ce que vous envisagez pour l’avenir?
Je sors un nouvel album pour Janvier 2009. Le deuxième en français. J’envisage de finir l’album et de faire une tournée

Et dans un avenir plus lointain?
Ah ! Eh bien… Fonder une famille, avoir une femme et des enfants… J’ai vécu assez égoïstement jusqu’à maintenant. Je me suis énormément consacré à la musique. Je voudrais avoir plus de paix.

Des groupes à conseiller?
Kings of Leon, T.V on the radio, Death cab for Cutie, Glasvegas, The Verve!

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