Le dernier né de la collection se porte à merveille, Brain Trust Mastery arrive à point nommé promettant ainsi un été ensoleillé. Le duo s’est largement surpassé pour l’occasion en revenant sur le devant de la scène avec un album à la fois complexe et intéressant.

We Are Scientists

Le dernier né de la collection se porte à merveille, Brain Trust Mastery arrive à point nommé promettant ainsi un été ensoleillé.  Le duo s’est largement surpassé pour l’occasion en revenant sur le devant de la scène avec un album à la fois complexe et intéressant. Ce qui frappe d’entrée de jeu, c’est la pochette naviguant subtilement entre innocence et humour décalé. En effet, le public y retrouve les deux compères qui s’encanaillent avec le troisième âge sans pour autant perdre de leur superbe. A quoi faut-il s’attendre au niveau du contenu? Dans les grandes lignes, Brain Trust Mastery reste très abordable, et ce dès la première écoute. Ce recueil quoique plus intimiste par moment, demeure néanmoins dans la même veine que le précédent. La  débauche d’énergie positive déployée avec maestria par les deux intéressés côtoie avec subtilité l’humour grinçant.
L’excellentissime intro, «Ghouls», déconcerte. Un riff lancinant flanqué d’une voix monocorde répétant inlassablement le même message, ce titre ressemble à s’y méprendre à une chanson d’un vinyl qui tournerait en boucle sur un vieux phonographe. Blague ou pas, il s’agit néanmoins d’une formidable entrée en matière qui ne laisse présager que le meilleur pour la suite. Très rapidement, «Ghouls» laisse place à «Let’s see it». Le ton est donné. Ce titre vaporise une dose de bonne humeur dans les oreilles. Vraiment idéal pour faire la fête, ce morceau gravite dans les hautes sphères d’un punk rock savamment alambiqué, avec juste ce qu’il faut de pop kitsch. Avec «After hours», c’est l’extase qui débarque. L’auditeur se laisse bercer par une mélodie imparable et unique. Quelques plages à vide avant que le sourire ne revienne avec «Chick lit».  Tout en finesse avec ses riffs électrisants, ce dernier fera très certainement parler de lui dans les mois à venir, car il n’est tout simplement pas possible de passer à côté de ce single en puissance. L’album se termine avec une plage aux sonorités plus douces. «That’s what counts» calme les esprits quelque peu surchauffés. L’intensité de la guitare s’efface quelque peu au profit du saxophone et de l’orgue. Le contexte change, l’ambiance devient plus intime et le public peut se concentrer sur les paroles.
L’expérience « Brain Trust Mastery » est vivement recommandée à toutes les personnes éprouvant quelque problème à sortir de la grisaille hivernale. Vraiment excellent pour le moral!

Lien vers l’interview de We Are Scientists

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