Encore une fois, The Prodigy ont pulvérisé toutes les attentes. Sur scène, au centre, les machines de Liam Howlett, compositeur et maître des hostilités, encadrées d?une immense colonne qui porte une étoile monumentale en son centre. À droite, deux amplificateurs et une guitare, avec en fond deux drapeaux noirs en croix, timbrés de la fameuse fourmi. À gauche, une batterie. Derrière celle-ci, les mêmes drapeaux. Des stroboscopes à profusion, des machines à fumée qui dorment encore?

Festineuch 06 | The Prodigy

Encore une fois, The Prodigy ont pulvérisé toutes les attentes.

Sur scène, au centre, les machines de Liam Howlett, compositeur et maître des hostilités, encadrées d’une immense colonne qui porte une étoile monumentale en son centre. À droite, deux amplificateurs et une guitare, avec en fond deux drapeaux noirs en croix, timbrés de la fameuse fourmi. À gauche, une batterie. Derrière celle-ci, les mêmes drapeaux. Des stroboscopes à profusion, des machines à fumée qui dorment encore…
Un dj aux sonorités électro plutôt agressives fait patienter une foule compacte et comprimée, déjà en pleine effervescence. Les Anglais sont nombreux à avoir fait le déplacement.
Une détonation, suivie de quelques bombes sonores de plus belle augure, annonce le début d’un concert qui restera dans toute les mémoires. Neuchâtel est partie pour une heure et quarante-cinq minutes de folie furieuse, de décibels telluriques, de sauvagerie authentique. Pas un titre n’est laissé pour compte et le public se voit martelé tant par les basses que par les deux mascottes en titre : Keith Flint et Maxim Reality. La guitare hurle, le batteur livre un combat à la vie à la mort avec ses fûts. Les fans n’en peuvent plus, ceux qui finissent récupérés à l’avant-scène pour cause de body surfing frénétique comme ceux (ou plutôt celles) qui accusent une perte de connaissance, c’est unique. Du jamais vu ici, la sécurité est dépassée, le groupe est aux anges. Mis à part les titres phares du groupe, trop nombreux pour être énumérés ici, une reprise de "Anarchy in the UK" des si symboliques Sex Pistols vient finir de couronner un set énorme. L’émeute n’est pas terminée, les gens en redemandent. Les Anglais reviennent pour nous offrir "Girls" et "Out of Space", sur lequel ils enchaîneront directement "Smack my Bitch Up". Nouveau retrait de scène, nouveau retour. La formation salue une dernière fois, fait l’éloge du public, auquel elle laboure une dernière fois les oreilles et promet à tout le monde de revenir en Suisse. On dégouline, satisfait d’avoir assisté à une performance pareille, qui par chance n’aura provoqué ni mort, ni blessé.

 

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