Avec Spare Time Machine, Pepe Deluxe nous offre du rock psychédélique comme on n'en avait plus entendu depuis longtemps! Le style de l'album est en effet parfaitement dosé entre du revival convaincu comme en pratiquait Kula Shaker et du second degré à l'image de Mike And The Flower Pops.

Pepe Deluxe

Avec Spare Time Machine, Pepe Deluxe nous offre du rock psychédélique comme on n’en avait plus entendu depuis longtemps! Le style de l’album est en effet parfaitement dosé entre du revival convaincu comme en pratiquait  Kula Shaker et du second degré à l’image de Mike And The Flower Pops. Avec ce nouvel opus, les deux Finlandais de Pepe Deluxe confirment leur talent déjà remarqué avec ‘Woman in Blue‘ (de la pub d’une marque célèbre de jeans) et ‘Salami Fever‘, nommée vidéo de la décennie par Bizarre Magazine. L’album nous plonge dans cette ambiance délicieusement ringarde grâce à des sons sortis d’une autre époque: xylophone, console de mixage ‘portable’ (l’exemplaire unique daterait des Jeux Olympiques d’Helsinki de 1952), orgue Hammond, voix off, etc. Ils leur permettent d’obtenir un son authentiquement ancien sans pour autant manquer de modernité et c’est bien là leur trait de génie.
L’album débute avec des titres assez funky; ‘The mieschief of cloud 6‘ ou ‘Go for Blue’. ‘Last Of The Great Explorers‘ nous emmène ensuite dans une tirade mélodique et aérienne à la sauce Everlast, dans laquelle une mélodie de xylophone est reprise à grand renforts de guitares électriques. Le single de l’album, ‘Pussy Cat Rock‘, nous balance un rock dans un style proche de Grinderman et le clip ne manquera pas d’en amuser beaucoup. La petite touche d’orgamon est du meilleur effet. L’instrument est d’ailleurs omniprésent tout au long de l’album, ce qui leur permet de se démarquer, tout en rappelant de bon souvenirs de la grande époque des Doors. Apogée du disque, ‘Captain Carter’s Fathoms‘ nous envoie directement dans l’ambiance décalée d’un vieux film que seule la chaîne TNT daignerait programmer.  Pseudo-clavecin, orgamon et voix off: tout y est. On s’attendrait presque à voir apparaître le Sean Connery de Zardoz et son costume de cuir rouge clouté. Le dernier morceau de ce disque, ‘Forgotten Knights‘, est précédé par une prélude en hommage aux reprises d’Henry Purcell (de la bande originale d’Orange Mécanique). Utilisant le même schéma que  ‘Wendy Carlos‘ et son ‘Switched on Bach‘, cette introduction est ensuite parfaitement enchaînée avec le morceau final, qui lui, se veut définitivement funk.
Pour conclure, cet album est un concentré de tubes qui nous gifle avec une déferlante de vieilleries instrumentales parfaitement mises aux goûts du jour. Totalement indispensable aux sales nostalgiques du «c’était mieux avant» et aux fans de Beck.

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