Les grèves en France ont essayé d’empêcher notre reporter d’aller voir Pearl Jam à Londres. Heureusement qu’il est flexible et téméraire. Il revient en tout cas avec du Eddie Vedder plein les yeux.

Pearl Jam à Hyde Park

REVIEW Les
grèves en France ont essayé d’empêcher notre reporter d’aller voir Pearl Jam à
Londres. Heureusement qu’il est flexible et téméraire. Il revient en tout cas
avec du Eddie Vedder plein les yeux.

 

 

Vendredi passé, arrivée à Hyde Park avec les premiers fans, histoire de prendre un peu
connaissance des lieux. Rien à dire, organisation absolument impeccable sous
tous les points de vue ! On regarde un peu les gens autour de nous, leurs
T-shirts nous font vite comprendre que, tout comme nous, la plupart sont venus
pour voir Pearl Jam. Ensuite les premiers concerts attaquent, mais en tout
honnêteté on n’y a pas prêté trop d’attention. Robert Francis, Gaslight Anthem
et Wolfmother. Pas mal comme entière matière, l’ambiance monte progressivement Vers 18h30, Ben
Harper monte sur scène, avec sa musique toujours très agréable et ses solos de
guitare toujours assez impressionnants. Avec son groupe, Relentless 7, ils
s’exhibent avec une reprise de “Under Pressure”, morceau mythique de Queen, mais
avec un invité surprise : Eddie Vedder est là ! De quoi donner encore
plus d’envie pour le concert qui va suivre, et que la foule attend de plus en
plus avec impatience.

Il faut suivre…

On arrive enfin
au moment tant attendu, Pearl Jam débarque sur scène et ils attaquent avec “Given
To Fly”. Le ton est donné ! Dès les premiers tubes, Mike McReady montre
toute de suite qu’il est en grande forme, en jouant un solo avec sa guitare
derrière la tête. De son côté, Eddie Vedder ne peut pas s’empêcher de faire ses
petits monologues (parfois délirants…) et de demander à la foule de reculer de
trois pas. Résultat : pendant un moment, on était bien plus serré
qu’avant… Les anciens
morceaux s’enchaînent avec ceux du dernier album, et il y a aussi la place pour
un tribute à Joe Strummer, le leader de Clash décédé en 2002. Le groupe joue
“Arms Aloft”, avec Eddie Vedder qui introduit la chanson en disant que « Joe
était un homme qui aimait les festivals ». L’ambiance est
électrique, ça bouge dans toutes les directions, mais c’est avec “Do The Evolution”
que l’émeute se déchaine et qui touche son sommet. Impossible de rester à sa
place, il faut suivre, pousser et danser. Bien évidemment, je ne me fais pas
prier… Le premier
« encore » débute d’une façon acoustique, avec “Just Breathe”. Juste
après, Ben Harper rejoint le groupe pour jouer “Red Mosquito”. Un petit échange
de gentillesse entre artistes, ça fait toujours plaisir. Le groupe
remonte ensuite sur scène pour une (malheureusement) dernière fois, pour
terminer le concert avec deux grands classiques, “Alive” et “Yellow Ledbetter”.
Environ 2h15 de spectacle incroyable, mais tout le monde en voulait encore et
encore ! Comme toujours, Pearl Jam nous a livré une performance de très
haut niveau, avec beaucoup d’énergie et d’interactions avec le public (environ
50’000 personnes, d’après certaines sources). Plus de deux heures de rock à
l’état pur, ça valait vraiment la peine de faire le détour jusqu’à
Londres !

Voici le set proposé par le groupe:

Given To
Fly

Why Go

Brain
Damage

Corduroy

Got Some

Once

World Wide
Suicide

Elderly
Woman Behind The Counter In A Small Town

Amongst The
Waves

Even Flow

Unthought
Known

Nothingman

Arms Aloft
(tribute à Joe Strummer)

Not For You

Of The
Earth

State Of
Love And Trust

Do The
Evolution

Wasted Reprise

Better Man
/ Save it for Later

Just
Breathe

Red
Mosquito (avec Ben Harper)

Black

Porch

Go

The Fixer

Alive

Yellow
Ledbetter

About Author

Check Also

2024 : année de Johnny Mafia

Si vous écumez les festivals, que votre oreille est apaisée à l’écoute de sons crasseux …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *